Photo:thegioididong.com Hanoï (VNA) - Il est nécessaire d'avoir immédiatement des règles internes sur l'utilisation des réseaux sociaux, la gestion des images des particuliers et des organisations, notamment dans la vie privée, la limitation et le contrôle de la publication d'images d'activités et d'opinions personnelles sur les réseaux sociaux.
Les autorités des secteurs et des localités ont besoin d'outils et de méthodes pour examiner et écouter des informations multidimensionnelles en ligne afin d'analyser et de répondre à ce phénomène.
C'est ce qu'a déclaré Nguyen Thanh Lam, chef du Département de la presse du ministère de l'Information et des Communications, lors d'un symposium organisé le 9 novembre à Hanoi par la Commission centrale de la sensibilisation et de l'éducation du bloc des agences centrales.
L'environnement de communication d'aujourd'hui est multidimensionnel, en ligne, à tout moment et n'importe où, il existe donc des "dangers" et des "opportunités".
Le Vietnam compte près de 850 journaux imprimés et électroniques ; 67 stations de radio et de télévision avec des centaines de chaînes de télévision et de radio ; des milliers de sites Internet sous licence, avec plus de 20.000 journalistes professionnels, et de nombreux rédacteurs. En outre, il existe une multitude de services qui fournissent des informations publiques au-delà des frontières, plus de 60 millions de comptes de réseaux sociaux Facebook, et des dizaines de millions de comptes de réseaux sociaux dans le pays.
Avec les réseaux sociaux et les smartphones, n'importe qui peut devenir une "source d'informations". Toutes les actions et comportements des organisations et des particulliers laissent des traces et deviennent des "graines" pour une crise médiatique à travers des statuts, des commentaires, des photos et des vidéos en direct.
Nguyen Thanh Lam, chef du Département de la presse du ministère de l'Information et des Communications. Photo: VNA Nguyen Thanh Lam a également évoqué la tendance à trop se concentrer sur les choses négatives dans une partie des médias sociaux et également dans la presse.
Il est nécessaire de renforcer l'ensemble des machines spécialisées dans la communication, le juridique et la gestion de la communication de crise dans les secteurs et les localités car il est difficile pour tout agence ou organisation de résoudre tous les problèmes par eux-mêmes, a-t-il ajouté.
Selon lui, le traitement d'une crise médiatique ne consiste pas seulement à résoudre les problèmes du point de vue des médias, mais aussi à s'attaquer à la cause profonde de la crise. Cela nécessite une solution radicale qui prend beaucoup de temps. Il est donc très important de se calmer dans tous les cas, et d'éviter de "politiser" le problème. -VNA
