Mer Orientale : le CRAFV demande a la Chine de respecter la sentence de la CPA hinh anh 1À coups de dragage et de remblais, la Chine transforme des récifs coralliens en ports, pistes d'atterrissage et infrastructures diverses . Photo: AFP

 Paris (VNA) - Le Conseil représentatif des associations franco-vietnamiennes de France (CRAFV) a envoyé une pétition intitulée "Pour le respect de la sentence de la Cour Permanente d'Arbitrage du 12 juillet 2016 concernant les litiges en Mer Orientale".

La pétition rappelle les différends complexes en Mer Orientale et les actes illégaux de la Chine dans cette zone maritime depuis 1974, y compris la  construction d’îles artificielles  et d’infrastructures aéroportuaires à grande échelle dans les Spratleys.

Le texte rappelle également que la Cour Permanente d’Arbitrage (CPA) de La Haye, saisie par les Philippines en 2013, a rendu son verdict le 12 juillet 2016. Selon cette sentence, les prétentions territoriales chinoises n’ont pas de fondement juridique et la Chine n’a pas de droits historiques sur la Mer Orientale.

Sans équivoque, ​la décision de la CPA déclare illégale la présence et les actions que mène la Chine dans cet espace maritime. ​Elle rend aussi la Chine responsable de la destruction d'écosystèmes marins.

Cependant, la Chine a affirmé qu'elle n'acceptait pas et ne reconnaissait pas cette sentence arbitrale fondée sur la convention des Nations-Unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM) que les membres signataires - dont la Chine - ont l’obligation de respecter.

Dans l’intérêt de la paix mondiale et au nom des citoyens français et européens d’origine vietnamienne, le CRAFV appelle les instances politiques françaises, européennes et dans le monde à faire le nécessaire, et demande à la Chine qu'elle respecte et accepte cette décision, respecte la CNUDM, ​et cesse ​toute construction illégale d​'îles artificielles comme leur militarisation, et arrête les exactions contre les pêcheurs vietnamiens.

Cette pétition est publiée sur le site web du CRAFV et à l'adresse www.change.org. Après recueil des signatures, elle sera adressée aux dirigeants de l'Etat et à des responsables de plusieurs institutions françaises, aux présidents du Parlement et de la Commission européenne, aux ambassadeurs américain, chinois, philippin, vietnamien, japonais, sud-coréen, australien et ceux de l’ASEAN, ainsi qu'aux médias français et européens. -VNA