Hanoi, 9 janvier (VNA) - Le vice-Premier ministre Pham Binh Minh a chargé les ministères de la Sécurité publique, de la Défense nationale, des Finances et de l'Industrie et du Commerce d'intensifier les mesures préventives et de lutter sévèrement contre les trafics et transports illégaux d'animaux sauvages et de plantes.
Selon les évaluations d’experts internationaux, le Vietnam est devenu en Asie du Sud-est un haut lieu de la contrebande et de l'utilisation de produits issus d'animaux sauvages et de plantes.
On dit également que le pays est un centre important pour le commerce illégal de produits d'origine animale. De nombreux cas de contrebande transfrontalière impliquant de grands volumes ont été détectés, tandis que l'utilisation de défenses d'éléphant et de cornes de rhinocéros, ainsi que le massacre d'animaux sauvages au service de fêtes, sont encore courants parmi les Vietnamiens.
En raison de ces actions, de nombreuses espèces risquent de disparaître, menaçant ainsi la biodiversité dans la région.
Les statistiques de la Cour populaire suprême du Vietnam ont montré que, de 2015 à 2017, la cour avait traité 231 cas de violation de la réglementation sur les animaux sauvages et en voie de disparition, impliquant 339 personnes dont huit ont été condamnées à 3 à 7 ans de prison et 96 à des peines d'emprisonnement de moins de 3 ans. - CPV/VNA