Hanoi (VNA) - Pour célébrer le Têt, la plus grande fête de l’année, les Vietnamiens décorent leurs intérieurs de fleurs et se réunissent en famille. De bons plats traditionnels sont préparés, qui diffèrent selon les régions et les familles. Mais un mets est immanquablement présent dans tous les foyers: le Banh chung.
Qu’est ce que le Banh chung ?
Il s’agit d’un gâteau traditionnel de forme carrée, confectionné les journées précédant le Têt. Dans la recette basique, il est salé et concocté à partir de 4 ingrédients: feuilles «dong» (Phrynium placentarium), riz gluant, haricot mungo et poitrine de porc.
Il est placé par paire sur l’autel des ancêtres, ou offert à d’autres familles. On reconnaît alors les grandes familles à l’accumulation impressionnante de Banh chung!
Sa naissance est le fruit d’une légende, que voici:
Après un règne de plus d’un demi-siècle, le roi Hung souhaita céder son trône. Mais il avait plusieurs enfants et pour choisir le prétendant au trône, il décida de les départager lors d’un concours de cuisine. C’est là qu’un de ses fils, Lang Liêu, le plus pauvre ayant perdu sa mère dans son enfance, lui proposa deux mets faits à partir de riz gluant. Liêu les avait créés avec sa femme en s’inspirant d’une recette apparue lors d’un rêve.
Le premier appelé «Banh day» était rond et représentait le ciel tandis que le second, nommé «Banh chung» représentait la Terre en carré - car à l’époque l’on pensait que la planète était de forme carrée. Ce gâteau était garni au centre de viande et de graisse symbolisant le cœur. C’est ce gâteau qui charmera le roi Hung par sa délicatesse et surtout par sa symbolique cosmographique. Lang Liêu fut alors nommé roi. -CPV/VNA
Plus de grands-parents, moins de petits-enfants : un défi majeur pour le Vietnam
Le Vietnam aborde une phase décisive de son histoire démographique. D’après les données nationales, le pays compte désormais 16,1 millions de personnes âgées, soit plus de 16% de la population, mais surtout… un rythme de vieillissement parmi les plus rapides du monde. Cette mutation s’accompagne d’une chute persistante du taux de fécondité. Les projections tablent sur 1,63 enfant par femme en 2050, et seulement 1,38 en 2100 - bien loin du seuil de remplacement de 2,1.
