Certaines localités comme Hô Chi Minh-Ville, Dà Nangou Thua Thiên Huê ont investi dans ce type de projets, toujours àdestination des ménages à bas revenu. Cependant, les prix oscillententre 6 et 13 millions de dôngs le m², ce qui est trop élevé pour eux.Résultat, ces projets ne trouvent que peu d’écho auprès de cette classemoyenne inférieure, faute de moyens financiers suffisants.
«Avec de tels prix, la plupart des gens des classes moyennes nepeuvent avoir accès à la propriété». C’est ce qu’a déclaré, ensubstance, le ministre de la Construction, Trinh Dinh Dung, lors duprogramme «Les habitants posent des questions - Le ministre répond»diffusé le 19 août à la Télévision du Vietnam..
Maisselon lui, dans ces quartiers densément peuplés, la constructiond’appartements au prix de 4 millions de dôngs le mètre carré estirréaliste et irréalisable. M. Dung fait savoir que de tels tarifsseront applicables que pour l’achat d’appartements situés dans les zonesurbaines où la population est clairsemée.
Pourtant,la tendance est à la location, puisque selon le ministre Trinh DinhDung, la stratégie sur le logement d’ici 2020 privilégie la constructiond’appartements destinés à la location. Et d’ici cette date, leshabitants bénéficieront d’un fonds de logements sociaux.
Le gouvernement a demandé au ministère de la Construction d’élaborerun texte favorisant le développement des logements sociaux. L’indice surles logements sociaux doit devenir un des indices de développementsocioéconomique à court, moyen ou long terme dans toutes les localités.Le succès de la stratégie sur les logements sociaux dépendant en effetdes autorités de chaque localité.
Selon le Comitépopulaire de la ville de Hanoi, la ville compte six projets deconstruction immobilière pour les personnes à bas revenu (Kiên Hung-HàDông ; Sai Dông-Long Biên ; Dang Xa-Gia Lâm ; Dai Mô-Tu Liêm ouagglomération Ngô Thi Nhâm-Hà Dông) avec la mise en vente de 3.750appartements. – AVI