Selon l’auteur,c'était dès le 15 février de cette année que la déclaration du président del'ASEAN sur une réponse collective de l'ASEAN à l'épidémie de coronavirus a étépubliée. La déclaration a exprimé de vives inquiétudes face à la propagation duCOVID-19 et l'a reconnu comme une urgence de santé publique de portéeinternationale. La déclaration a mis l'accent sur l'extension de l'aide auxpays du monde entier dans leur lutte contre la propagation du COVID-19 et sur unsoutien humanitaire à la Chine sous la forme de fourniture de masques etd'autres équipements médicaux.
En tantqu'organisation régionale, l'ASEAN a également travaillé pour une réponseconjointe et coordonnée pour relever les défis posés par le COVID-19. Elle anon seulement augmenté les niveaux de sensibilisation de ses pays membres, maisa également assuré les liens avec les organisations internationales et d'autrespays pour une réponse à plusieurs niveaux afin de résoudre les problèmes poséspar le virus.
L’articleindique en outre que la manière optimale pour l'ASEAN de faire face à lapandémie est de se mobiliser et de réagir collectivement en tant que blocrégional. Les États membres doivent donner la priorité au droit à la santé et àla protection sociale, ou à la sécurité, pour tous, y compris les plus vulnérables.Réformer le système de protection sociale et l'intégrer dans le plan de relanceéconomique post-COVID-19 sont essentiels pour réduire le taux de pauvretécroissant à la suite de la pandémie. Il est également important d’apprendre desmeilleures pratiques dans d’autres pays, en particulier pour élaborer despolitiques qui incluent des opportunités sociales et économiques plus larges.
L’auteur insisteégalement sur l’importance de l’établissement d’une consultation et d’unecoopération plus ciblées sur la politique de santé publique, de laréutilisation de la Commission intergouvernementale des droits de l'homme del'ASEAN (AICHR) ainsi que d'autres experts compétents pour donner aux Étatsmembres des conseils sur la répartition égale de leurs besoins médicaux,alimentaires et d’autres afin de garantir que personne n'est laissé pourcompte. Enfin, le Conseil consultatif des entreprises de l'ASEAN peuts'associer à la réponse régionale pour attirer la participation du secteurprivé à l’octroi de services et fournitures essentiels et pour soutenir lestravailleurs déplacés dans leurs chaînes de valeur.-VNA