Hôi An (VNA) – Depuis quelques années, à Hôi An (Centre), de nombreux touristes participent à des circuits durant lesquels ils ramassent les ordures qui se trouvent dans les cours d’eau. Une expérience enrichissante qui permet d’améliorer la prise de conscience des touristes mais aussi des habitants à la protection de l’environnement.

Les touristes jouent les nettoyeurs a Hoi An hinh anh 1Photo: VOV

La cocoteraie Bay Mâu dans la commune de Câm Thanh, en banlieue de Hôi An, est l’une des destinations pour ce type de circuit. Ici, on se promène en kouffa pour admirer le paysage tout en ramassant les déchets. Ils seront ensuite acheminés dans une décharge où ils seront triés.

C’est Trân Van Khoa, le directeur de Jack Trân Tours, une agence de voyage spécialisée dans le tourisme fluvial, qui a lancé cette initiative. Selon lui, une agence de voyage doit participer à la protection de l’environnement.

 
Les touristes jouent les nettoyeurs a Hoi An hinh anh 2Photo: VOV

 

“J’ai cherché à impliquer les touristes dans ce travail. Cela permet de sensibiliser la communauté. Les touristes sont très enthousiastes pour contribuer à la protection de l’environnement au Vietnam. À mon avis, c’est une forme de tourisme humaniste et civilisée”, a-t-il indiqué.

Cette activité de Jack Trân Tours a encouragé d’autres sociétés et citoyens à faire de même, notamment des jeunes de Hôi An. Selon Nguyên Van Son, vice-président du Comité populaire municipal, les circuits de ramassage d’ordures à vélo ou en barque attirent un grand nombre de touristes.

Les touristes jouent les nettoyeurs a Hoi An hinh anh 3Photo: VOV

 

“Ces dernières années, la communauté d’entreprise de Hôi An a fait preuve d’un haut sens de responsabilité dans la protection de l’environnement. La municipalité cherche à multiplier ce modèle afin de créer un changement notable dans la mentalité de la population et des entreprises”, a-t-il dit.

Ces circuits de ramassage d’ordures constituent une nouvelle forme de protection de l’environnement qui a porté ses premiers fruits. C’est donc un exemple à développer. – VOV/VNA