Ameliorer la qualite de vie des victimes de l’agent orange/dioxine dans huit provinces hinh anh 1Des victimes de l’agent orange à Da Nang. Photo: VNA

Hanoï (VNA) – L’Association des victimes de l’agent orange du Vietnam (VAVA) et le Centre de Promotion des Initiatives Sociales (CSIP) ont signé le 15 mars un accord de coopération dans le cadre du projet d’ «Appui à l'amélioration de la qualité de vie des handicapés vivant dans les provinces gravement touchées par l’agent organe/dioxine ».

Approuvé en octobre dernier, ce projet est mis en œuvre entre 2021 et 2026 et bénéficie d'un budget de 750.000 dollars octroyé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Il vise à améliorer le niveau de vie des victimes vivant dans les huit provinces les plus touchées par  l’agent organe/dioxine : Quang Tri, Thua Thien-Hue, Quang Nam, Binh Dinh, Kon Tum, Binh Phuoc, Dong Nai et Tay Ninh.

Selon Tran Duc Hung, directeur adjoint du Centre national d'action pour le traitement des conséquences des substances chimiques toxiques et l'environnement (NACCET), financeur du projet,  les quatre volets principaux concernent la multiplication des services médicaux et sociaux en faveur des handicapés ; l’amélioration de politiques et de l’attitude du public à l’égard de ceux-ci ; l’amélioration de la capacité de gestion et des activités de soutien à tous niveaux en faveur des handicapés.

Ameliorer la qualite de vie des victimes de l’agent orange/dioxine dans huit provinces hinh anh 2Le président de la VAVA, Nguyen Van Rinh, lors de la cérémonie de signature de l'accord de coopération entre la VAVA et le CSIP. Photo: VNA

L’accord de coopération entre la VAVA et le CSIP vise à mobiliser les ressources et plaider pour des politiques en faveur des victimes de l'agent orange/dioxine ; améliorer les capacités du comité centrale de la VAVA et de ses antennes dans ces huit provinces  en matière de gestion, de  direction et de mise en œuvre des activités et programmes de soutien aux victimes.

Le président de la VAVA, Nguyen Van Rinh a appelé l’USAID à soutenir la prise en charge des victimes vietnamiennes, l'élargissement dans d’autres provinces et villes du projet d’ «Appui à l'amélioration de la qualité de vie des handicapés vivant dans les provinces gravement touchées par l’agent organe/dioxine » ainsi qu’à collaborer étroitement avec la partie vietnamienne dans sa mise en œuvre.

De 1961 à 1971, l'armée américaine a déversé au Vietnam 80 millions de litres d'herbicides contenant environ 400 kg de dioxine, l'un des poisons les plus puissants, affectant la santé humaine et le cadre de vie. Au cours des 60 dernières années, les séquelles de ce poison mortel sont toujours présentes, dans le sol, dans l'eau et sur le corps de nombreuses personnes. Jusqu'à présent, il y a encore une quantité importante de dioxine dans certaines régions, affectant l'environnement, les terres et les ressources en eau. Les séquelles de l'agent orange, transmises de génération en génération, ont fait souffrir plus de 4,8 millions de Vietnamiens. Les dommages à la santé, à l'environnement et à la société sont incommensurables. -VNA