Hanoï (VNA) - Malgré la situation compliquée de la pandémie de COVID-19 dans le monde entier, le secteur du textile-habillement du Vietnam continue de recevoir de nombreuses commandes, ce qui permet aux entreprises de maintenir une production d'ici à la fin d'année.
Les plus de 300 employés de la Sarl Fly High Garment (arrondissement de Go Vâp à Hô Chi Minh-Ville), répartis sur une dizaine de chaînes de production, s’activent afin de réaliser les commandes de vêtements destinés à l'exportation vers les États-Unis.
Selon Ly Yung Chinh, directeur de Fly High Garment, la société estime que ses commandes s’élèveront à environ 2 millions de produits jusqu'à la fin de l'année. Cependant, le marché étant confronté à des difficultés d’approvisionnement en matières premières, elle n'a officiellement signé de bons de commande que pour environ 500.000 produits.
Jusqu'à présent, la plupart des membres du Groupe national du textile et de l'habillement du Vietnam (Vinatex) ayant une échelle d’exportation de centaines de millions d’USD par an ont des commandes pour cette année. Selon Trân Van Câm, vice-président de l’Association du textile et de l’habillement du Vietnam (VITAS), la plupart des entreprises de textile-habillement ont des commandes jusqu'à fin juin et certaines entreprises comme May Sài Gon, Saigon 3, Saigon Garment ou Viêt Tiên en ont jusqu'en août. Leurs principaux débouchés sont les États-Unis, l’Europe, le Japon. "Bien que le nombre de commandes ne soit pas aussi élevé qu'avant l'épidémie, il est suffisant pour maintenir les chaînes de production et créer suffisamment d'emplois. C’est un point positif pour le processus de reprise du secteur du textile-habillement", estime-t-il.
Cependant, VITAS avertit que les entreprises textiles connaissent de nombreuses difficultés et sont notamment exposées aux risques liés à la gestion de l’épidémie. Si dans l'usine, un employé était infecté ou bien si la manufacture se situait dans une zone pandémique, cela en entrainerait la fermeture et causerait de grandes pertes économiques.
Face à cette situation, VITAS a proposé aux organes compétents de continuer de soutenir les entreprises du domaine en réduisant les coûts des loyers, de l'électricité et de l'eau, des péages routiers et des frais d'infrastructures portuaires. -CVN/VNA