Hanoi (VNA) - L’initiative du Vietnam de facilitation de l’e-commerce au sein de l’APEC est un des points principaux de l’APEC 2017. Elle contribuera à l’essor du commerce et de l’investissement, et sera donc un moteur du développement de l’économie régionale.
Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc (centre) prend la pose avec les ministres du Commerce de l’APEC, le 20 mai 2017. Photo : Zing
Le Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) a pour objectifs une croissance économique durable et la prospérité dans la région. Dans le cadre des activités de ce forum, les dirigeants de l’APEC ont constaté le rôle important de l’e-commerce dans l’élévation de la compétitivité des PME, le développement économique durable et le renforcement de l’alliance économique régionale.
En 2016, le chiffre d’affaires mondial de l’e-commerce en B2C (ou e-commerce classique, d’une entreprise avec les consommateurs) a atteint 1.900 milliards de dollars, dont 1.000 milliards en Asie-Pacifique, où il représente 12,1% des ventes de détail.
Le potentiel des échanges transfrontaliers
L’e-commerce transfrontalier est le segment du commerce mondial dont le développement est le plus rapide. En 1996, il était presque zéro. Deux décennies après, il était de 1.920 milliards de dollars. L’Asie-Pacifique a connu le plus grand nombre de transactions, devançant l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord.
En Asie-Pacifique, les transactions ont atteint 144 milliards de dollars l’an dernier en B2C transfrontalier, ce qui représente 35,9% du chiffre d’affaires mondial de ce segment. Il est estimé atteindre 467 milliards de dollars et 47,9% en 2020.
Dans ce contexte, le Vietnam a proposé une initiative de création d’un cadre pour la facilitation de l’e-commerce au sein de l’APEC. Cette idée est devenue l’un des points importants de l’ordre du jour de l’APEC 2017. Ce cadre a cinq objectifs.
Premièrement, le perfectionnement du cadre juridique de l’e-commerce dans les économies membres du forum.
Deuxièmement, l’intensification des capacités des économies membres de soutenir les PME et de les encourager à participer au marché de l’e-commerce transfrontalier régional et mondial.
Troisièmement, le renforcement de la protection des données personnelles transfrontalières par des programmes de l’APEC.
Quatrièmement, le commerce sans papier est favorisé dans la région.
Enfin, en dernier lieu, le règlement des nouveaux problèmes apparaissant dans l’e-commerce transfrontalier.
L’e-commerce devrait connaître en 2017 une croissance de 25%. «L’e-commerce au Vietnam entre dans une phase de développement rapide», a remarqué Nguyên Huu Tuân, responsable du Département de l’e-commerce du ministère de l’Industrie et du Commerce.
Selon les études de la société Nielsen Vietnam, un Vietnamien possède 1,3 téléphone portable, dont 70% au moins un smartphone. C’est grâce à la consolidation de ses infrastructures des technologies de l’information que le chiffre d’affaires de ce segment du commerce a atteint 4 milliards de dollars l’an dernier. D’après les statistiques de la Journée des achats en ligne 2016, Hô Chi Minh-Ville était en tête en valeur de transactions (37%), devant Hanoï (35%).
Cinq tendances se dessinent
«Les transactions en ligne au Vietnam portent essentiellement sur vêtements, livres et journaux, billets d’avion, produits électroniques, téléphones portables et produits électroménagers. Les secteurs de la santé, des cosmétiques, du lait et des produits pour bébé se développeront fortement dans les temps à venir», a estimé Nguyên Huong Quynh, directrice de Nielsen Vietnam.
Selon Nguyên Huong Quynh, on devrait constater cinq tendances dans le développement de l’e-commerce au Vietnam durant les prochaines années : l’élévation de la connectivité, la progression de l’urbanisation, l’augmentation des consommateurs connectés, l’amélioration du paiement électronique, et celle des modèles de commerce en ligne. «Les consommateurs vietnamiens adorent les hautes technologies, en particulier les citadins qui surfent 24,7 heures par semaine», a-t-elle indiqué.
Et d’ajouter : «En cette ère numérique, les consommateurs connectés, notamment les jeunes citadins qui veulent tenter de nouvelles expériences et sont prêts à dépenser de grosses sommes en achats, sont une des cibles principales en vue d’assurer l’essor du commerce en ligne».
Concernant le paiement en ligne, les banques coopéreront avec les vendeurs pour proposer des applications de transactions électroniques plus pratiques et plus dynamiques. – CVN/VNA
En 2016, le chiffre d’affaires mondial de l’e-commerce en B2C (ou e-commerce classique, d’une entreprise avec les consommateurs) a atteint 1.900 milliards de dollars, dont 1.000 milliards en Asie-Pacifique, où il représente 12,1% des ventes de détail.
Le potentiel des échanges transfrontaliers
L’e-commerce transfrontalier est le segment du commerce mondial dont le développement est le plus rapide. En 1996, il était presque zéro. Deux décennies après, il était de 1.920 milliards de dollars. L’Asie-Pacifique a connu le plus grand nombre de transactions, devançant l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord.
En Asie-Pacifique, les transactions ont atteint 144 milliards de dollars l’an dernier en B2C transfrontalier, ce qui représente 35,9% du chiffre d’affaires mondial de ce segment. Il est estimé atteindre 467 milliards de dollars et 47,9% en 2020.
Dans ce contexte, le Vietnam a proposé une initiative de création d’un cadre pour la facilitation de l’e-commerce au sein de l’APEC. Cette idée est devenue l’un des points importants de l’ordre du jour de l’APEC 2017. Ce cadre a cinq objectifs.
Premièrement, le perfectionnement du cadre juridique de l’e-commerce dans les économies membres du forum.
Deuxièmement, l’intensification des capacités des économies membres de soutenir les PME et de les encourager à participer au marché de l’e-commerce transfrontalier régional et mondial.
Troisièmement, le renforcement de la protection des données personnelles transfrontalières par des programmes de l’APEC.
Quatrièmement, le commerce sans papier est favorisé dans la région.
Enfin, en dernier lieu, le règlement des nouveaux problèmes apparaissant dans l’e-commerce transfrontalier.
L’e-commerce devrait connaître en 2017 une croissance de 25%. «L’e-commerce au Vietnam entre dans une phase de développement rapide», a remarqué Nguyên Huu Tuân, responsable du Département de l’e-commerce du ministère de l’Industrie et du Commerce.
Selon les études de la société Nielsen Vietnam, un Vietnamien possède 1,3 téléphone portable, dont 70% au moins un smartphone. C’est grâce à la consolidation de ses infrastructures des technologies de l’information que le chiffre d’affaires de ce segment du commerce a atteint 4 milliards de dollars l’an dernier. D’après les statistiques de la Journée des achats en ligne 2016, Hô Chi Minh-Ville était en tête en valeur de transactions (37%), devant Hanoï (35%).
Cinq tendances se dessinent
«Les transactions en ligne au Vietnam portent essentiellement sur vêtements, livres et journaux, billets d’avion, produits électroniques, téléphones portables et produits électroménagers. Les secteurs de la santé, des cosmétiques, du lait et des produits pour bébé se développeront fortement dans les temps à venir», a estimé Nguyên Huong Quynh, directrice de Nielsen Vietnam.
Selon Nguyên Huong Quynh, on devrait constater cinq tendances dans le développement de l’e-commerce au Vietnam durant les prochaines années : l’élévation de la connectivité, la progression de l’urbanisation, l’augmentation des consommateurs connectés, l’amélioration du paiement électronique, et celle des modèles de commerce en ligne. «Les consommateurs vietnamiens adorent les hautes technologies, en particulier les citadins qui surfent 24,7 heures par semaine», a-t-elle indiqué.
Et d’ajouter : «En cette ère numérique, les consommateurs connectés, notamment les jeunes citadins qui veulent tenter de nouvelles expériences et sont prêts à dépenser de grosses sommes en achats, sont une des cibles principales en vue d’assurer l’essor du commerce en ligne».
Concernant le paiement en ligne, les banques coopéreront avec les vendeurs pour proposer des applications de transactions électroniques plus pratiques et plus dynamiques. – CVN/VNA