La promotion des start-up vertes essentielle pour concrétiser les ambitions climatiques

Le Partenariat pour une croissance verte et les objectifs mondiaux (P4G) agit comme un tremplin pour les entreprises en phase de démarrage, les aidant à accéder aux financements grâce à un soutien technique, des connexions avec les autorités et, surtout, en facilitant l’accès aux capitaux – un élément souvent manquant pour les petites entreprises.

Lors d’une conférence de presse tenue en novembre 2023, l’ambassadeur Nicolai Prytz a affirmé que le Vietnam et le Danemark partagent un objectif commun : un avenir vert. Photo : Thanh nien
Lors d’une conférence de presse tenue en novembre 2023, l’ambassadeur Nicolai Prytz a affirmé que le Vietnam et le Danemark partagent un objectif commun : un avenir vert. Photo : Thanh nien

Hanoi (VNA) – Le Partenariat pour une croissance verte et les objectifs mondiaux (P4G) agit comme un tremplin pour les entreprises en phase de démarrage, les aidant à accéder aux financements grâce à un soutien technique, des connexions avec les autorités et, surtout, en facilitant l’accès aux capitaux – un élément souvent manquant pour les petites entreprises.

À l’approche du quatrième Sommet du P4G, qui se tiendra à Hanoï du 14 au 17 avril 2025 sur le thème «Transition verte durable et centrée sur l’humain», l’ambassadeur du Danemark au Vietnam, Nicolai Prytz, a accordé une interview au journal The Workd & Vietnam Report sur les avancées vers une économie verte.

- Monsieur l’ambassadeur, le Sommet du P4G 2025, qui aura lieu du 14 au 17 avril à Hanoï, a pour thème « Transition verte durable, centrée sur l’humain ». Quelle est, selon vous, la signification de ce thème, notamment dans le contexte actuel de l’action climatique mondiale ?

À mon avis, le thème de cette année est particulièrement significatif. Il affirme qu’une transition verte réussie nécessite une approche globale et multidimensionnelle. Ce thème est en adéquation avec l’objectif fondamental du P4G – placer l’humain au cœur du changement – et souligne le lien étroit entre la transition verte et le changement climatique.

Sur le plan mondial, ce sommet intervient à un moment opportun, entre la COP29 et la COP30. La COP30, prévue à Belém (Brésil) en novembre 2025, marquera les 10 ans de l’accord de Paris et sera l’échéance pour les pays de soumettre des Contributions déterminées au niveau national (CDN) mises à jour et plus ambitieuses, reflétant leur engagement envers l’action climatique et la justice climatique.

Selon les derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), sans action immédiate, le changement climatique entraînera des conséquences irréversibles pour la planète et l’humanité.

Au niveau national, les effets du changement climatique sont déjà visibles, notamment au Vietnam. Le super typhon Yagi et les graves inondations de 2024 ont causé des dégâts étendus. La Banque mondiale classe le Vietnam parmi les pays les plus vulnérables au changement climatique. Les tempêtes, les inondations, les sécheresses et les glissements de terrain menacent régulièrement les moyens de subsistance, en particulier dans les zones rurales. De plus, le Vietnam est confronté à d’autres problèmes environnementaux, comme le fait que Hanoï a été classée parmi les villes les plus polluées au monde en 2025.

Par conséquent, pour répondre efficacement à ces défis mondiaux, nous ne pouvons pas continuer sur la même voie. Le développement durable dépend de la promotion de l’innovation à travers une action collective. Les gouvernements doivent établir des cadres politiques directeurs et à long terme ; les entreprises doivent investir dans des solutions vertes, et les jeunes ainsi que les start-ups doivent être à l’avant-garde en proposant des idées novatrices.

En particulier, les partenariats public-privé jouent un rôle clé dans l’action climatique. Nous devons combiner les ressources, la créativité et l’échelle du secteur privé avec le soutien politique et financier du secteur public pour relever plus efficacement les défis complexes.

De plus, pour développer des solutions climatiques réellement efficaces, une approche globale centrée sur l’humain est essentielle – garantissant que personne ne soit laissé pour compte dans la transition verte. Une action climatique inclusive n’est pas seulement une réponse nécessaire au changement climatique, mais aussi la clé pour réduire les inégalités sociales et économiques.

Selon le principe des « responsabilités communes mais différenciées », chaque pays a la responsabilité de lutter contre le changement climatique, mais les niveaux d’engagement et d’obligation varient, reflétant les contributions inégales à la crise climatique mondiale.

Un des piliers importants pour stimuler l’action est le financement climatique – lors de la COP29, les pays développés se sont engagés à mobiliser au moins 300 milliards de dollars par an pour les activités d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.

Cependant, des engagements et des actions forts de la part des pays ayant des émissions historiques élevées sont nécessaires, mais pas suffisants. Pour que la transition verte devienne réalité, des efforts sont requis de tous les pays, y compris les économies en développement, chacun contribuant par des actions concrètes et des responsabilités adaptées à ses capacités et à sa situation.

Le Vietnam, autrefois un pays à faibles émissions, représentant environ 0,8 % des émissions mondiales, est devenu l’une des économies les plus émettrices de gaz à effet de serre en Asie du Sud-Est, en termes d’émissions par unité de produit. Ainsi, le rôle de leader du Vietnam, illustré par l’initiative d’accueillir le Sommet P4G, est significatif pour promouvoir les efforts mondiaux contre le changement climatique et reflète une forte détermination à réaliser ses engagements nationaux ambitieux – notamment l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.

- Le Danemark est un pionnier dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies vertes. Quelle contribution le Danemark apportera-t-il au Sommet P4G cette année pour promouvoir la transition verte mondiale ?

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L’ambassadeur du Danemark au Vietnam, Nicolai Prytz, estime que le développement durable dépend de la promotion de l’innovation à travers une action collective.​ Photo : ambassade du Danemark au Vietnam

Depuis 2013, la coopération énergétique constitue également un pilier important des relations bilatérales entre le Vietnam et le Danemark, notamment à travers le Programme de Partenariat Énergétique Conjoint. Dans le but d’accompagner le Vietnam dans sa transition vers une économie à faibles émissions, nous partageons notre expertise, nos compétences et notre expérience issues de notre propre transition énergétique.

Par ailleurs, le Danemark, aux côtés du G7, de l’Union européenne (UE) et de la Norvège, est membre du Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) entre le Vietnam et le Groupe des partenaires internationaux (IPG). Cette initiative vise initialement à mobiliser 15,5 milliards de dollars de financement public et privé pour soutenir la décarbonation du système énergétique vietnamien. Dans le cadre de sa contribution en tant que membre de l’IPG, le Danemark œuvre également à l’établissement d’une coopération intergouvernementale dans le domaine de l’éducation, en mettant l’accent sur la formation professionnelle au service de la transition verte. Ces efforts sont parfaitement alignés avec les objectifs nationaux du Vietnam d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, en assurant une transition équitable, efficace et durable sur le plan environnemental.

En tant que cofondateur et bailleur de fonds du P4G, le Danemark attache une importance particulière à la contribution au façonnement des efforts mondiaux de transition verte. Nous encourageons la coopération entre pays et entre secteurs à l’échelle mondiale, convaincus que des partenariats solides sont essentiels pour répondre au changement climatique, garantir la sécurité énergétique et faire progresser des agendas mondiaux majeurs.

Le Danemark a accueilli le premier Sommet du P4G à Copenhague en 2018, renforçant ainsi la reconnaissance et la portée de l’approche partenariale du P4G. Depuis, nous avons soutenu 14 partenaires P4G en les connectant à des parties prenantes danoises. Ces partenariats correspondent aux priorités danoises en matière de coopération au développement : réduction des inégalités, lutte contre la pauvreté et action climatique. Plus largement, notre engagement via le P4G s’inscrit dans notre stratégie globale de transition verte et d’engagement climatique, consolidant le rôle pionnier du Danemark dans ce domaine.

Le Danemark s’est doté d’un programme ambitieux en matière de durabilité environnementale, étroitement lié à ses objectifs climatiques. En 2020, la Loi sur le climat a été adoptée, définissant les responsabilités légales du gouvernement dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Concrètement, le Danemark s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 70 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990, à atteindre la neutralité climatique en 2045, puis à viser une réduction de 110 % en 2050. Selon les dernières évaluations du Conseil danois pour le climat, les politiques climatiques du pays sont en bonne voie pour respecter les engagements fixés à l’horizon 2025.

La Loi sur le climat affirme également que le Danemark a l’obligation de contribuer à inspirer et à promouvoir des efforts mondiaux ayant un impact réel.

C’est pourquoi le Danemark soutient résolument des engagements climatiques plus ambitieux de la part des grands émetteurs, tout en renforçant la résilience des pays vulnérables et en promouvant des actions fondées sur la science. Dans ce cadre, le Danemark organise la Conférence ministérielle sur le climat de Copenhague afin de préparer les COP annuelles et les cycles de négociations mondiales comme le Bilan mondial (Global Stocktake).

Nous sommes également à la tête de nombreuses initiatives concrètes pour accélérer la transition verte : expansion des énergies renouvelables ; élimination progressive des combustibles fossiles via des alliances telles que Beyond Oil and Gas Alliance ; promotion de pratiques durables dans le transport maritime et aérien ; soutien aux petits États insulaires en développement ; et direction des stratégies climatiques de l’UE. Ces efforts seront renforcés pendant la présidence tournante du Danemark à l’UE au second semestre 2025.

Le Danemark s’engage à rediriger les flux financiers mondiaux des énergies fossiles vers des investissements verts. Nous avons réformé le Fonds d’investissement pour les pays en développement, en augmentant considérablement son capital pour stimuler le financement climatique.

Actuellement, au moins 30 % de l’aide publique au développement (APD) danoise est consacrée aux initiatives climatiques, et nous mobilisons activement les investissements privés. Le Danemark participe également aux négociations sur les nouveaux objectifs de financement climatique post-2025, tout en soutenant la réforme des banques multilatérales de développement pour aider davantage de pays à financer leur transition verte. Enfin, à travers les alliances internationales, nous promouvons la tarification du carbone et l’élimination des subventions aux combustibles fossiles, afin d’amplifier le financement climatique mondial pour les pays les plus vulnérables.

- Lors du Sommet du P4G de cette année, l’un des thèmes centraux est la présentation d’initiatives innovantes et l’élaboration de stratégies visant à attirer des investissements pour les start-up dans le domaine climatique, en particulier dans les marchés émergents et les économies en développement. Monsieur l’ambassadeur, pourquoi l’innovation et les start-up climatiques jouent-elles un rôle crucial dans la réalisation de nos objectifs climatiques ?

Il est aujourd’hui de plus en plus évident que l’innovation et les start-up climatiques sont des piliers fondamentaux d’une transition verte réussie. Pour surmonter les obstacles qui jalonnent notre parcours vers les objectifs climatiques, nous avons besoin de solutions intégrées et interdisciplinaires. Des défis transfrontaliers comme le changement climatique exigent des réponses nouvelles, audacieuses – et ce sont précisément les entrepreneurs qui seront à la pointe, mobilisant tout leur potentiel pour faire entendre leur voix sur la scène mondiale.

Les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) possèdent un avantage particulier dans la résolution de ces défis. Leur flexibilité et leur capacité à s’adapter rapidement aux changements, aux opportunités comme aux crises, sont des atouts que les grandes entreprises ne peuvent pas toujours égaler. Au Vietnam, les MPME représentent 98% du tissu économique et jouent un rôle clé dans la promotion de la croissance verte et la concrétisation des ambitions climatiques nationales. De manière similaire, au Danemark, les MPME – qui constituent 98,7% des entreprises – sont un moteur central de l’agenda vert national.

C’est pourquoi, dans la deuxième phase du P4G (2023-2027), l’accent mis sur le développement des partenariats avec les start-up est absolument essentiel.

Les start-up climatiques jouent également un rôle déterminant grâce à leur capacité à proposer des solutions adaptées, accélérant la transition verte. Les innovations technologiques, les nouveaux modèles d’investissement et l’émergence de marchés inexplorés sont autant d’éléments qui façonnent un futur où la durabilité n’est plus une option mais une priorité.

Pour répondre à cette dynamique, le P4G agit comme un tremplin pour les entreprises en démarrage, les préparant à accéder aux financements à travers un accompagnement technique, des connexions avec les autorités publiques, et surtout un soutien à l’accès au capital – un maillon souvent manquant pour les petites structures.

Actuellement, le P4G octroie en moyenne 350 000 USD par partenariat. À ce jour, environ 100 millions de dollars ont été mobilisés pour financer 19 entreprises dans le secteur climatique. À titre d’exemple, le projet Green Freight Asia Vietnam a reçu un investissement de 100 000 USD de la part du P4G pour développer un modèle visant à réduire significativement les émissions de carbone et autres polluants du secteur vietnamien du transport de marchandises d’ici 2050.

Il est clair qu’à mesure que nous avançons vers une économie verte, la communauté internationale prend davantage conscience que commerce, protection de l’environnement et développement durable sont indissociables. Dans ce contexte, le P4G joue un rôle moteur pour promouvoir une croissance verte et inclusive, tout en inspirant des initiatives similaires dans le monde entier.

Alors que l’économie mondiale s’oriente vers des modèles plus verts, circulaires et innovants, je suis convaincu que créer des opportunités pour les start-ups est indispensable. Les avancées rapides en science, technologie et innovation ouvrent de nouvelles voies face aux défis planétaires. Ainsi, exploiter pleinement le potentiel des start-us vertes est essentiel pour concrétiser nos ambitions climatiques.

* Le P4G en bref :

Le Forum de haut niveau Partenariat pour une croissance verte et les objectifs mondiaux 2030 (P4G) a été créé en 2017 à l’initiative du gouvernement danois, succédant au Forum mondial pour la croissance verte (3GF).

À ce jour, le P4G compte neuf pays membres : le Danemark, le Vietnam, la République de Corée, l’Éthiopie, le Kenya, la Colombie, les Pays-Bas, l’Indonésie et l’Afrique du Sud.

Le P4G est considéré comme l’un des forums mondiaux de premier plan pour la promotion des partenariats public-privé, reliant gouvernements, entreprises et organisations sociopolitiques afin de proposer des solutions innovantes en matière de croissance verte, contribuant ainsi à la réalisation des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030 (ODD).

Le soutien du P4G aux pays partenaires s’effectue principalement à travers des partenariats public-privé, en fournissant un appui financier et technique aux micro et petites entreprises pour la mise en œuvre d’actions de lutte contre le changement climatique. – NDEL/VNA

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