Une exposition à Dà Nang raconte l’histoire des cris de Hanoi

Une exposition intitulée "Les vendeurs ambulants et les cris dans les rues de Hanoi" se déroule jusqu’au 11 septembre au Musée des beaux-arts de Dà Nang, dans la ville éponyme du Centre.

Dà Nang (VNA) - Une exposition intitulée "Les vendeurs ambulants et les cris dans les rues de Hanoi" se déroule jusqu’au 11 septembre au Musée des beaux-arts de Dà Nang, dans la ville éponyme du Centre.

Une exposition à Dà Nang raconte l’histoire des cris de Hanoi ảnh 1L'onde sonore de tous ces cris des vendeurs ambulants forme un délicieux halo propre à la rêverie qui alimente notre imaginaire exotique. Photo : VNA

Inaugurée le 19 août, l’exposition est co-organisée par l’Institut français du Vietnam à Dà Nang, l’Institut français d’études orientales (EFEO) et le Musée des beaux-arts de Dà Nang.

Il présente une collection de croquis, peintures et aquarelles réalisées entre 1925 et 1929 par une quinzaine d’élèves de l’Ecole des beaux-arts d’Indochine et leur professeur Ferdinand de Fénis, selon Samuel Delamazière, directeur par intérim de l’Institut français du Vietnam à Dà Nang.

Les artistes dépeignent habilement le petit monde des vendeurs ambulants dans les rues de la capitale sous les premiers rayons de soleil du jour avec une variété d’étals de fruits et légumes, de confiseries et de snacks.

Samuel Delamazière a déclaré que le caractère unique des dessins réside dans la représentation attrayante des plats vendus au coin des rues et dans la capture de la musicalité dans les barquettes de vente utilisées pour inviter les clients.

Parfois, avec seulement quelques contours, la profonde humanité des tableaux s’exprime également à travers la vivacité des scènes de rue, l’élégant balancement pour garder le bien, ou la posture inclinée d’un vendeur prenant une glace pour deux enfants qui attendent avec impatience.

Ces vendeurs ambulants venaient principalement des villages dans les environs de Hanoi, qui ont maintenant fusionné avec la capitale. Outre les vendeurs de rue, il y avait aussi des personnes spécialisées dans l’achat et l’échange de toutes sortes d’objets usagés ou de déchets.

Des scènes de la vie quotidienne des Hanoïens émergent à travers des installations, des caissons lumineux ou des peintures exposées. Une délicate combinaison de photographies, de bruitages et de croquis gracieux apporte un parfum de nostalgie.

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