Lutte anti-corruption: Un ancien ambassadeur du Vietnam au Japon forcé de quitter son emploi

Selon une décision du Premier ministre, Vu Hong Nam, ancien ambassadeur du Vietnam au Japon, a été obligé de quitter son emploi, en raison de ses graves violations dans son travail.
Lutte anti-corruption: Un ancien ambassadeur du Vietnam au Japon forcé de quitter son emploi ảnh 1Vu Hong Nam. Photo: Police
Hanoï (VNA) - Selon la décision 649/QD-TTg du 8 juin 2023, le Premier ministre a décidé d’appliquer une mesure disciplinaire à l’encontre de Vu Hong Nam, ancien ambassadeur du Vietnam au Japon, en l’obligeant de quitter son emploi, en raison de ses graves violations dans son travail.

La mesure disciplinaire est valide à partir du 30 décembre 2022.

Auparavant, le 27 décembre 2022, le Secrétariat du Parti avait décidé d’exclure du Parti Vu Hong Nam pour des raisons de détérioration de l'idéologie politique, de la morale, du mode de vie; de corruption passive; de violations du principe du centralisme démocratique, des règlements du Parti et des lois de l'État...

Le 22 décembre 2022, la Police d’investigation du ministère de la Sécurité publique avait rendu une décision de poursuivre et de mettre en détention provisoire Vu Hong Nam, ancien vice-ministre des Affaires étrangères, ancien ambassadeur du Vietnam au Japon, pour corruption passive.

Vu Hong Nam est l'un des prévenus dans l'affaire  de “Corruption active, fait d’agir comme intermédiaire en vue d’une corruption, corruption passive; abus de positions et de pouvoirs dans l'exercice de fonctions officielles et escroquerie pour s'approprier des biens”, survenue au ministère des Affaires étrangères, à Hanoï et d’autres villes et provinces. -VNA

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Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.