Genève (VNA) - Le Vietnam, en tant que l’un des pays les plus touchés par les bombes, les mines et les munitions non explosées (UXO) restées de la guerre, soutient toujours fermement les efforts aux niveaux national, régional et international pour résoudre les conséquences et assurer la vie des gens et stimuler le développement socio-économique des zones contaminées.
 
Le Vietnam booste sa cooperation avec le Centre international de deminage humanitaire hinh anh 1L’ambassadrice Lê Thi Tuyêt Mai. Photo : ministère des Affaires étrangères


La déclaration a été faite par l’ambassadrice Lê Thi Tuyêt Mai, cheffe de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU, de l’Organisation mondiale du commerce et d’autres organisations internationales à Genève, lors de la 46e réunion du Conseil de fondation du Centre international de déminage humanitaire de Genève (CIDHG) tenue en ligne le 30 novembre.

La diplomate a déclaré aux participants que le Vietnam était en train de peaufiner des textes normatifs juridiques sur la gestion des bombes et des mines laissées par la guerre, y compris les règlements techniques nationaux, les normes nationales et le processus de gestion de la qualité.

Au niveau régional, le Vietnam a contribué à accélérer les opérations du Centre régional d’action contre les mines de l’ASEAN (ARMAC), tandis qu’au niveau international, le Vietnam, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies en 2020-2021, s’est coordonné avec le CIDHG et les partenaires internationaux dans la résolution des bombes post-conflit et des conséquences des mines.

Le Vietnam apprécie également et remercie le CIDHG pour ses contributions et expériences dans l’intensification des activités de déminage ainsi que pour la coopération efficace du centre avec les bureaux concernés du Vietnam, en particulier le Centre national d’action antimines du Vietnam (VNMAC).

Au cours de la session, le Conseil de fondation du CIDHG a mis à jour les normes nationales de l’action contre les mines dans plusieurs pays comme l’Afghanistan, le Cambodge, l’Ukraine, le Yémen et le Vietnam.

Fondé en 1998, le CIDHG est une organisation spécialisée qui œuvre à réduire l’impact des mines, des armes à sous-munitions et d’autres engins explosifs, en étroite collaboration avec des organisations de lutte antimines et d’autres acteurs de la sécurité humaine.

Le GICHD appuie les autorités nationales, les organisations internationales et régionales et les ONG dans les efforts qu’elles déploient pour améliorer la pertinence, l’efficacité et la durabilité de la lutte antimines. 

Ses experts se rendent chaque année dans une cinquantaine de pays et proposent parallèlement un soutien à distance, ce qui permet de lutter contre la contamination par des engins explosifs de manière sûre, efficace et performante. 

Grâce aux spécialistes et praticiens qu’il réunit ainsi qu’à la collecte et au partage des connaissances, le GICHD tient lieu de pôle de référence pour tous les acteurs de la lutte antimines. Il encourage le dialogue entre pays touchés dans les langues locales, et favorise la coopération régionale. – VNA
Lê Quang Vinh source