"Mapassion pour le football m'a fait rejoindre l'équipe des +Gaulois deSaigon+ avec qui nous formons l'une des 3 équipes francophones de laville", fait-il savoir. Affirmant rester "affectivement attaché àl'équipe de France", Gilbert Palaoro souhaite cependant voir lavictoire d'une équipe issue des pays en développement à cette premièreCoupe du monde africaine.
"Pourquoi pas une équipeafricaine ou asiatique ? De quoi donner du baume à un sport de plus enplus sans surprise, où l'argent connote avec succès", dit-il, ajoutantqu'il y eu déjà la bonne surprise de ne pas voir un club anglais endemi-finale de la Ligue des champions 2010. "Ce n'est pas de ladiscrimination aux dépens du foot argenté mais plutôt l'espoir de voirle football se réorienter vers un sport plus populaire, moinsfanatique, plus amical et social", explique-t-il. Après des annéesd'attente, la Coupe du monde de football est enfin tangible en Afriquedu Sud, et avec laquelle les pronostics vont bon train.
"Au-delàde mes favoris +non alignés+… car pauvres, tout est jouable pour lapoignée de nations habituées à gagner cette coupe du monde. Au-delà del'aspect purement fanatique qui nous pousse à soutenir nos équipesnationales respectives, le niveau de ces vieux gagnants est si proche,si compétitif, la préparation si soignée, que rien ne peut vraimentpermettre de pronostiquer une future championne. C'est ainsi que laFrance garde toutes ses chances", estime le "Gaulois de Saigon".
"Cesera un Mondial très ouvert au profit des habituels dont la France oupourquoi pas la coupe du monde de toutes les surprises qui va redorerle blason d'un sport qui a pris sa force dans la popularité, bref dequoi donner espoir à tous les supporters", conclut-il. - AVI