Ces dernièresannées, les provinces du Tây Nguyên (Hauts Plateaux du Centre) sontdevenues une terre d’accueil pour de nombreux migrants venus d’autreslocalités. Cela pose des difficultés aux autorités locales en termes degestion de la population et de planification socio-économique.
En2005, le typhon Damrey a provoqué de grands glissements de terrain dansla commune de Muong Thai, district de Phù Yên, province de Son La(Nord). La famille de Hang A Dê, d’ethnie H’Mông, et d’autres famillesont perdu toutes leurs terres cultivables. Sans aucune ressource, safamille a décidé de s’installer dans le Tây Nguyên (hauts plateaux duCentre). «Grâce aux aides de nos proches, nous nous sommes installésdans le hameau 5, de la commune de Dak Hà, district de Dak G’Long, dansla province de Dak Nông», raconte M. Dê.
Impacts négatifs
Àson arrivée, la famille n’avait pas de terres. Elle a été obligée dedéfricher, puis s’est mise à cultiver caféiers et autres plantes. Maistrois ans après, les autorités locales n’ont pas reconnu que ces terresétaient les leurs.
«Nous nous retrouvons entre habitantsd’une même ethnie, c’est pourquoi nous pouvons facilement nous intégrer.Nos difficultés sont plutôt en termes d’accès aux services de santé etd’éducation», fait savoir M. Dê.
Lo Van Hung, d’ethnieH’Mông, originaire de la province de Cao Bang (Nord), est aussi unmigrant. Il y a cinq ans, en raison de difficultés économiques, il aposé son balluchon au village de Hiêp Binh, commune de Quang Hiêp,district de Cu M’Ga, province de Dak Lak. «Nous avons défriché unhectare de forêt pour la plantation de caféiers et l’élevage bovin. Celanous rapporte 70 millions de dôngs chaque année», explique-t-il.
Selonle ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le Tây Nguyênest la plus importante région d’accueil de migrants du pays. En 1976, leTây Nguyên comptait un million d’habitants, de 8 ethnies. Actuellement,5 millions et 54 ethnies.
Un grand nombre de nouveaux arrivantsvient des provinces montagneuses du Nord. Cela engendre des difficultéspour les localités du Tây Nguyên en termes de gestion de la populationet de développement socio-économique.
Cette migrationincontrôlée influe sur l’aménagement socio-économique. Selon le Comitépopulaire de la province de Gia Lai, les migrants sont de plus en plusnombreux, avec comme conséquence la destruction de la forêt, ledéveloppement des fléaux sociaux, une pénurie de terres cultivables etsouvent des litiges fonciers.
Pour sa part, Nguyên DucLuyên, vice-président du Comité populaire de la province de Dak Nông, afait savoir que la plupart de ces migrants n’étaient pas formés, portantle taux de travailleurs non qualifiés de la province à 86%. De plus,cette arrivée de familles en situation de précarité plombe les effortsdéployés par la province dans la réduction de la pauvreté. Malgré degros efforts, chaque année, le nombre de foyers pauvres ne recule que de2% à 3%.
Solutions à prendre
Les autoritésde plusieurs provinces et villes estiment qu’afin de remédier à cettesituation, il faut prendre des mesures synchroniques et mettre l’accentsur la sédentarisation des migrants. Selon le ministre de l’Agricultureet du Développement rural, Cao Duc Phat, il est nécessaire de stabiliserla vie des habitants dans les localités de départ mais aussi cellesd’accueil. Il faut mieux gérer les forêts, élever la prise de consciencedes autorités locales sur ces problèmes.
Le ministère desFinances doit avancer des fonds pour bâtir les ouvrages desédentarisation urgents. Sur ce point, le vice-ministre des Finances,Nguyên Công Nghiêp, a fait savoir que son ministère était en traind’élaborer les prévisions budgétaires pour 2015.
Pour sapart, le vice-Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a demandé aux localitésde quantifier d’ici la fin d’année le nombre de migrants afin de lesaider à stabiliser leur vie. Les activités de communication et demobilisation sont aussi indispensables. Afin de limiter ces fluxmigratoires, il est important d’élaborer et de mettre en oeuvre lesprojets de développement socio-économique afin d’améliorer la vie deshabitants.
En outre, les Comités de pilotage du Tây Bac etdu Tây Nguyên élaboreront dans les meilleurs délais des projetsd’aménagement de la population dans les localités de départ etd’accueil, et des politiques d’aides en faveur des migrants. Près de10.000 d’entre eux vivent dans la précarité et 7.500 n’ont même pas deterres cultivables. -VNA
En2005, le typhon Damrey a provoqué de grands glissements de terrain dansla commune de Muong Thai, district de Phù Yên, province de Son La(Nord). La famille de Hang A Dê, d’ethnie H’Mông, et d’autres famillesont perdu toutes leurs terres cultivables. Sans aucune ressource, safamille a décidé de s’installer dans le Tây Nguyên (hauts plateaux duCentre). «Grâce aux aides de nos proches, nous nous sommes installésdans le hameau 5, de la commune de Dak Hà, district de Dak G’Long, dansla province de Dak Nông», raconte M. Dê.
Impacts négatifs
Àson arrivée, la famille n’avait pas de terres. Elle a été obligée dedéfricher, puis s’est mise à cultiver caféiers et autres plantes. Maistrois ans après, les autorités locales n’ont pas reconnu que ces terresétaient les leurs.
«Nous nous retrouvons entre habitantsd’une même ethnie, c’est pourquoi nous pouvons facilement nous intégrer.Nos difficultés sont plutôt en termes d’accès aux services de santé etd’éducation», fait savoir M. Dê.
Lo Van Hung, d’ethnieH’Mông, originaire de la province de Cao Bang (Nord), est aussi unmigrant. Il y a cinq ans, en raison de difficultés économiques, il aposé son balluchon au village de Hiêp Binh, commune de Quang Hiêp,district de Cu M’Ga, province de Dak Lak. «Nous avons défriché unhectare de forêt pour la plantation de caféiers et l’élevage bovin. Celanous rapporte 70 millions de dôngs chaque année», explique-t-il.
Selonle ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le Tây Nguyênest la plus importante région d’accueil de migrants du pays. En 1976, leTây Nguyên comptait un million d’habitants, de 8 ethnies. Actuellement,5 millions et 54 ethnies.
Un grand nombre de nouveaux arrivantsvient des provinces montagneuses du Nord. Cela engendre des difficultéspour les localités du Tây Nguyên en termes de gestion de la populationet de développement socio-économique.
Cette migrationincontrôlée influe sur l’aménagement socio-économique. Selon le Comitépopulaire de la province de Gia Lai, les migrants sont de plus en plusnombreux, avec comme conséquence la destruction de la forêt, ledéveloppement des fléaux sociaux, une pénurie de terres cultivables etsouvent des litiges fonciers.
Pour sa part, Nguyên DucLuyên, vice-président du Comité populaire de la province de Dak Nông, afait savoir que la plupart de ces migrants n’étaient pas formés, portantle taux de travailleurs non qualifiés de la province à 86%. De plus,cette arrivée de familles en situation de précarité plombe les effortsdéployés par la province dans la réduction de la pauvreté. Malgré degros efforts, chaque année, le nombre de foyers pauvres ne recule que de2% à 3%.
Solutions à prendre
Les autoritésde plusieurs provinces et villes estiment qu’afin de remédier à cettesituation, il faut prendre des mesures synchroniques et mettre l’accentsur la sédentarisation des migrants. Selon le ministre de l’Agricultureet du Développement rural, Cao Duc Phat, il est nécessaire de stabiliserla vie des habitants dans les localités de départ mais aussi cellesd’accueil. Il faut mieux gérer les forêts, élever la prise de consciencedes autorités locales sur ces problèmes.
Le ministère desFinances doit avancer des fonds pour bâtir les ouvrages desédentarisation urgents. Sur ce point, le vice-ministre des Finances,Nguyên Công Nghiêp, a fait savoir que son ministère était en traind’élaborer les prévisions budgétaires pour 2015.
Pour sapart, le vice-Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a demandé aux localitésde quantifier d’ici la fin d’année le nombre de migrants afin de lesaider à stabiliser leur vie. Les activités de communication et demobilisation sont aussi indispensables. Afin de limiter ces fluxmigratoires, il est important d’élaborer et de mettre en oeuvre lesprojets de développement socio-économique afin d’améliorer la vie deshabitants.
En outre, les Comités de pilotage du Tây Bac etdu Tây Nguyên élaboreront dans les meilleurs délais des projetsd’aménagement de la population dans les localités de départ etd’accueil, et des politiques d’aides en faveur des migrants. Près de10.000 d’entre eux vivent dans la précarité et 7.500 n’ont même pas deterres cultivables. -VNA