Le ministère des Affaires étrangères a demandé à l'ambassade du Vietnam au Malaisie de travailler rapidement avec les organes compétents malais et la compagnie Asmana pour régler le problème des 42 travailleuses vietnamiennes prises en charge actuellement à un Centre de protection de Kuala Lumpur.

Le ministère a ordonné de prendre des mesures idoines pour rapatrier celles souhaitant retourner au Vietnam et achever les formalités nécessaires pour que les autres puissent rester en Malaisie, en assurant pleinement leurs droits.

Selon le Département de gestion des travailleurs vietnamiens à l'étranger (ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales), ces 42 personnes font partie d'un total de 69 travailleurs vietnamiens envoyés en Malaisie par la Compagnie commerciale par actions Viet Ha Ha Tinh (VIHATICO), par l'intermédiaire de la compagnie malaise de fourniture de travailleurs Asmana de Penang.

Celle-ci a subi une rupture de contrat par la compagnie Faber car elle n'a pas payé ses taxes, ni prorogé le visa de ces employés vietnamiens pour la deuxième année de travail. Les 68 travailleurs vietnamiens ont donc perdu leur travail.

Le conseiller de l'ambassade du Vietnam en Malaisie, chef du service de gestion des travailleurs et experts à l'étranger relevant de l'ambassade, Nguyen Tien San, a affirmé lundi que c'était la faute de la compagnie Asmana.

Cette faute n'a pas été relatée par la presse malaise. Le 17 mars, le Département de l'immigration de Penang a ramené ces 42 travailleuses vietnamiennes et certains Népalais à un Centre de protection de Kuala Lumpur pour régler leur situation.

Le 19 mars, lors d'une séance de travail avec le service de gestion des travailleurs et experts à l'étranger de l'ambassade du Vietnam, le Département du travail (ministère malais des Ressources humaines) s'est engagé à travailler avec le Département de l'immigration (ministère malais de l'Intérieur) pour effectuer les formalités nécessaires en faveur des travailleuses vietnamiennes, pour qu'elles puissent continuer de travailler ou revenir au Vietnam si elles le souhaitent.

Le Département du travail a demandé au service du travail de Penang de protéger les intérêts des travailleurs vietnamiens. -AVI