Le nouveau modèle d’école fait ses débuts au Vietnam
Selon le vice-ministre de l’Éducation et de la Formation, Nguyên Vinh Hiên, le nouveau modèle d’école va permettre de remédier à certains phénomènes négatifs et à la course au mérite dans l’enseignement général.
Concrètement,
ce nouveau modèle aidera les élèves à être plus actifs et à mieux
valoriser leurs potentialités. En dehors des heures de cours classiques,
les élèves auront l’occasion de participer à des activités
extrascolaires et d’études en groupe.
Pour les régions de
minorités ethniques, en dehors de l’enseignement bilingue, l’accent sera
mis sur les études pour les enfants handicapés ou en situation
difficile.
Selon le nouveau modèle d’école, chaque leçon devra
répondre aux demandes en matière de contenu : connaissances de base,
théorie et application concrète.
La nouvelle méthode
d’enseignement demandera aussi une participation active des familles et
de la communauté. Les enseignants et élèves utiliseront un guide
d’études qui aidera les élèves à appliquer la nouvelle méthode et à
s’évaluer eux-mêmes.
Concernant l’organisation d’une classe, les
élèves seront divisés en groupe, dont chacun pourra s’entraider dans
leurs études. Pour les autres activités de la classe, ce nouveau modèle
met l’accent sur l’autogestion des élèves. Un «conseil d’autogestion»,
un comité de communication, une boîte à idées seront créés par les
élèves eux-mêmes...
Selon Nguyên Vinh Hiên, le nouveau modèle
d’école servira de base pour le renouvellement du programme et des
manuels de l’enseignement général après 2015.
Ces dernières
années, la qualité de l’éducation et de la formation n’a pas répondu aux
exigences du développement socioéconomique du pays. Le nouveau modèle
d’école a été appliqué à titre expérimental dans 50 établissements
scolaires de 15 arrondissements et districts de Hanoi lors de l’année
scolaire 2012-2013.
Ce nouveau modèle d’école au Vietnam a été
financé par l’ONU avec une aide non remboursable de 84,6 millions de
dollars. Il s'agit d'un modèle particulièrement apprécié par le Fonds
des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), l'Organisation des Nations
unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), ainsi que la
Banque mondiale (BM). – VNA