Hanoi (VNA) – Les exportations de riz du Vietnamdevraient poursuivre leur trajectoire ascendante cette année vers l’objectif de5 milliards de dollars de chiffre d’affaires.
Pour renforcer les exportations vers des marchés exigeants, le Vietnam accorde une attention particulière à l’hygiène alimentaire et à la qualité de ses produits. Photo: VNA
Le marché mondial du riz reste tendu enraison des fluctuations de la production et de la demande, ainsi que despolitiques connexes des principaux pays exportateurs. Par conséquent, l’innovationdans la production et la gestion flexible des exportations sont des conditionscruciales pour que la filière riz vietnamienne atteigne ses objectifs decroissance.
Selon le ministère de l’Agriculture et duDéveloppement rural, malgré une tendance au rétrécissement de la superficiecultivée en riz à l’échelle nationale, le secteur agricole vise à maintenir uneplantation stable de 7,1 millions d’hectares en 2024. La production de céréalesdevrait dépasser 43 millions de tonnes, dont environ 8 millions de tonnesdestinées à l’exportation.
Les prévisions de cette année suggèrentégalement que les prix des intrants agricoles resteront élevés, avec desrisques potentiels d’épidémies de maladies des cultures ainsi que de gravessécheresses et pénuries d’eau induites par El Niño.
Le secteur agricole devrait donc demanderaux localités d’ajuster leurs plans de production et de structurer des saisonsde récolte appropriées pour stabiliser l’approvisionnement en riz, enparticulier les sources de haute qualité destinées à l’exportation.
S’engageant dans des activités deproduction innovantes, de nombreuses entreprises se concentrent sur ledéveloppement de variétés et sur la fourniture de solutions agricolesscientifiquement durables aux agriculteurs.
Début février, le riz brisé à 5% du Vietnamétait vendu à l’étranger à 638 dollars la tonne, dépassant de 10 dollars latonne le riz thaïlandais de même qualité. Selon l’Association des vivres duVietnam (VFA), les prix à l’export devraient augmenter dans les temps à venir,car de nombreux pays commencent à augmenter leurs importations et l’Indecontinue à interdir l’exportation de riz blanc non basmati pour garantir unapprovisionnement adéquat pour les consommateurs indiens et d’atténuer lahausse des prix sur le marché intérieur.
Par ailleurs, les informations du Départementnational d’assurance de la qualité des produits agro-sylvico-aquatiques (NAFIQAD)révèlent que la production mondiale de riz pourrait approcher les 520 millionsde tonnes cette année, tandis que la consommation approche les 525 millions detonnes, ce qui indique une potentielle pénurie.
Par conséquent, les entreprises detransformation et d’exportation du riz doivent surveiller le marché pourexécuter efficacement les contrats existants et nouveaux, en tenant compte à lafois du prix et de la qualité.
Nguyên Viêt Anh, directeur général d’ORIENTRice Co. Ltd, a déclaré qu’il estimait qu’étant donné les fluctuations dumarché, l’indice d’adaptabilité des entreprises était extrêmement important,car chaque année apporte de nouveaux scénarios et il n’y a aucune leçon tiréede l’année précédente qui puisse être appliqué efficacement dans l’annéesuivante.
Le riz reste un produit essentiel à l’échellemondiale ainsi qu’au Vietnam. Dans un avenir proche, il existe donc d’importantesopportunités de production et de commerce dans ce domaine. Il est essentiel queles entreprises exportatrices améliorent leur adaptabilité et leur flexibilitépour tirer parti des opportunités. – VNA
