Jennifer Doàn, une institutrice de l’École élémentaire Plaza Towers de Moore, dans la banlieue d'Oklahoma City (Sud des États-Unis), est considérée comme une héroïne après avoir sauvé deux élèves.

Une puissante tornade avec des vents de 320 km/h a semé la destruction le 20 mai dans la banlieue de cette ville, ravageant des centaines de bâtiments dont deux écoles, celles du Plaza Towers et Briarwood. Elle a coûté la vie à 24 personnes et fait 236 blessés. L’école Plaza Towers a été la première à être frappée.

Un jour après cette tornade, les forces de sauvetage ont retrouvé dans les classes détruites l’enseignante Jennifer Doàn. Ils ont été davantage étonnés d’y trouver alors deux élèves en vie grâce à cette institutrice.

Sternum brisé, atteinte à la colonne vertébrale sans compter d’innombrables contusions, elle a alors expliqué : «Je me suis efforcée de garder mon calme et de réconforter mes élèves. Je leur ai dit que les sauveteurs nous trouveraient. Ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas respirer et qu’ils ne voulaient pas mourir» . Elle ne peut se souvenir combien de temps elle est ainsi restée sous les décombres de sa classe. La nouvelle du décès de sept élèves l’a profondément choquée et peinée. 

Jour heroique de l’institutrice Jennifer Doan a Oklahoma hinh anh 1

Le compte Facebook «Praying for Jennifer Doan» (Prier pour Doan) a été créé pour faire l’appel les soutiens à Mlle Doàn. Photo : Net/VNA


Les actes courageux de Jennifer Doàn sont devenus un sujet de discussion au sein de la population d’Oklahoma City. Les Américains de souche vietnamienne de cette ville en sont très fiers, bien sûr. Kelly Trân, une Viêt kiêu , a confié que la survie de Jennifer Doàn et de ses deux élèves est extraordinaire. «C’est une histoire dont les gens parleront encore dans longtemps» , a-t-elle confié.

Cette histoire très émouvante a ému les gens. Un compte Facebook «Praying for Jennifer Doan» (Prier pour Doan) a été créé pour soutenir matériellement et moralement l’institutrice.

En effet, selon les médecins, des interventions chirurgicales étaient peut-être nécessaires, et son traumatisme de la colonne vertébrale pouvait entraîner une paralysie. Mais son état a évolué favorablement et, après trois jours d’hospitalisation, elle a pu rentrer chez elle. – VNA