Selon la ministre de la Santé, Nguyên Thi Kim Tiên,ce projet contribuera à améliorer la qualité des soins généraux pour lapopulation et à soulager la surcharge des hôpitaux.
Cescabinets, dont certains ont déjà été ouverts à titre expérimental àHanoi, Hai Phong, Thai Nguyên (Nord), Thua Thiên-Huê, Khanh Hoà(Centre), Hô Chi Minh, Cân Tho et Tiên Giang (Sud), permettront de menerdes consultations médicales sur place ou à domicile, donner desconseils et prescrire une ordonnance aux patients en cas de nécessité.Mais c’est surtout ici que le médecin généraliste décidera si le patientdoit être hospitalisé ou non.
Le projet prévoit aussi la miseen place de services de soins infirmiers à domicile, qui ont pourvocation de favoriser le maintien chez eux des personnes âgées ou desmalades atteints de pathologies graves.
Premiers résultats concluants à Hô Chi Minh-Ville
L’hôpital du 10 e arrondissement a été choisi par la mégapole du Sudpour monter à titre expérimental son cabinet de médecins généralistes.Après 6 mois d’activité, il accueille quotidiennement de 205 à 300patients.
Selon Lê Thanh Tùng, directeur adjoint de l’hôpital du10 e arrondissement, un cours de formation supplémentaire a étéorganisé pour les médecins - au nombre d’une dizaine - qui travaillentdans ce cabinet. Ici sont appliquées des technologies informatiquesmodernes permettant d’effectuer un suivi précis de l’état de santé despatients.
Grâce au suivi médical, aux soins et conseils que l’onprodigue aux malades, ce cabinet est de plus en plus fréquenté. Dô KimLiên, domiciliée dans le 10 e arrondissement, exprime : « Je viensconsulter dans ce cabinet depuis son ouverture. Ici, je bénéficie desoins de qualité et de conseils donnés par un médecin».
D’aprèsTrinh Ngoc Hiêp, de la Faculté de médecine Pham Ngoc Thach : «Cemodèle existe depuis de très longues années dans plusieurs pays et n’aplus besoin de prouver quoi que ce soit».
Hô Chi Minh-Villecompte à l’heure actuelle trois cabinets de la sorte installés dansl’enceinte des hôpitaux des 2 e , 10 e arrondissements et de Binh Tân.Et la ville prévoit d’en installer dix supplémentaires à la fin de cetteannée.
« Le développement de ces cabinets de médecine générale àHô Chi Minh-Ville bénéficie de conditions favorables. En dehors desdispensaires des communes et quartiers, ses 17.000 offices deconsultations médicales privés peuvent prendre part et contribuer àdévelopper le réseau de médecine générale et les visites des patients àdomicile», estime M. Hiêp
Même si les premiers résultats sontprometteurs, ce modèle est en proie à certaines difficultés, surtout entermes de ressources humaines.
Trân Quy Tuong, chef-adjoint duDépartement de gestion des consultations et des traitements médicaux(ministère de la Santé) : « Pour remédier à ce problème, le ministère dela Santé va mettre l’accent sur la création d’établissements deformation spécialisée, le perfectionnement du programme de formation, ouencore publier des politiques incitatives afin d’attirer les étudiantsen fin de cycle à opter pour cette spécialité». - VNA