Hanni Arnon, directrice du Centreinternational de formation agricole d'Arava (AICAT), dans le sud d'Israël, adéclaré le 1er novembre que tous les étudiants vietnamiens, en bonne santé eten sécurité, étaient retournés à l'école pour faire des études normalement.
«Tous les étudiants sont ensécurité», a-t-elle affirmé. Et d’ajouter que la région de l'Arava, où setrouve le centre AICAT, est actuellement très sûre, située loin des zones deconflit. Les étudiants retournent en classe une fois par semaine ets'entraînent dans les fermes tous les matins.
Le centre AICAT accueilleactuellement 80 étudiants vietnamiens, en plus d’autres originaires de nombreuxpays d'Asie et d'Afrique. Dao Khanh Linh, chef du groupe vietnamien, faitsavoir que les étudiants vietnamiens y sont divisés en deux classes. Concernantleur logement, ils sont répartis en groupe de 10 à 20 personnes dans des moshav,zones résidentielles suivant le modèle coopératif.
Selon Dao Khanh Linh, dansles premiers jours des combats, le gouvernement israélien a fait en sorte quedes gardes de sécurité bloquent la porte des moshav, contrôlant les entrées etles sorties chaque jour. «Nous nous sommes donc sentis très en sécurité. Noussurveillons également les informations de l'ambassade du Vietnam, nousentraidons pour assurer notre sécurité», raconte-t-elle.
En plus de la communautévietnamienne d'environ 500 personnes, il y a actuellement 180 étudiantsvietnamiens qui suivent le programme de stages agricoles, soit beaucoup moinsque les années précédentes. Il existe quatre grands centres internationaux deformation agricole qui coopèrent régulièrement pour accueillir des étudiants vietnamiens: Agrostudies au Nord, Sderod Negev au Centre Sud, Ramat Negev et AICAT au Sud.Cependant, cette année, le centre de Sderot Negev, situé juste à côté de labande de Gaza, n'accueille aucun étudiant vietnamien.
Le conflit entre lemouvement Hamas et Israël dans la bande de Gaza perturbe la vie des habitantsdes environs. Cependant, dans la région de l'Arava, où vivent les stagiairesvietnamiens, la situation en matière de sécurité et de sûreté est meilleure quedans d'autres régions. Les étudiants n'ont pas entendu de sirènes sur les lieuxni vu de roquettes tomber dans cette zone. La vie quotidienne a été un peuaffectée, mais en général, il n’y a eu aucune difficulté.
Une dizaine de stagiairesvietnamiens vivant au moshav Hazeva, à environ 100 km de la bande de Gaza,s'entraident toujours. Chaque fois qu’ils vont au supermarché, ils achètentplus de nourriture qu’en temps normal. Le soutien de leurs enseignants les aideégalement à se sentir plus calmes et plus en sécurité, lorsqu'ils sont loin deleur famille.
Nguyen Thi Thuc, doctorante à l'Université Ben Gouriondu désert du Néguev, fait savoir que cette zone est actuellement très sûre."Nous surveillons de près les sources d'information de la presse, lesréseaux sociaux ainsi que les conseils de l'ambassade vietnamienne pour assurernotre propre sécurité", affirme-t-elle.
Les étudiantset stagiaires vietnamiens promeuvent de plus en plus l'esprit de solidarité poursurmonter les difficultés. En outre, les instructions de la part desenseignants de l'école, ainsi que de l'ambassade vietnamienne sur les mesuresvisant à assurer la sûreté, les ont aidés à se sentir plus en confiance pourcontinuer à suivre leurs études et leur orientation professionnelle en Israël. -VNA