Le Vietnam, la Belgique, le Chili et le Ghana ont coorganisé le 17 septembre un colloque international sur les droits de l'enfant et les entreprises, en marge de la 30e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève en Suisse.
Cet événement a regroupé des experts de l'UNICEF, de la Cour internationale de la Justice (ICJ) et des représentants d'une trentaine de pays et d'organisations internationales et non-gouvernementales.
Dans son allocution, l'ambassadeur vietnamien Nguyen Trung Thanh, chef de la mission du Vietnam auprès de l'ONU, de l'Organisation mondiale du commerce et d'autres à Genève, s'est félicité d'un vade-mecum guidant l'application du Commentaire No16, élaboré par l'UNICEF et l'ICJ visant à soutenir les pays membres dans l'amélioration du cadre juridique et des politiques pour limiter les effets des activités d'affaires sur les droits de l'enfant.
Le diplomate vietnamien a apprécié les efforts du Vietnam dans le perfectionnement du système de politiques et de lois pour réaliser ses obligations, conformément à la Convention internationale des droits de l'enfant.
Le Vietnam a introduit les règlements sur la protection des droits de l'enfant dans les documents juridiques, notamment la Loi sur les entreprises 2014. Le Vietnam dispose ainsi de suffisamment de bases juridiques pour sanctionner les entreprises dont les affaires affectent l'enfant comme ses droits.
"Dans le cadre du Programme national sur la protection et le soin des enfants pour la période 2011-2015, le gouvernement vietnamien a pris des mesures efficaces, notamment la mobilisation des ressources financières des entreprises pour mettre en œuvre des projets de soins en faveur des enfants dans différentes villes et provinces et l'encouragement de la participation des entreprises aux activités sociales", a-t-il ajouté.
Il a affirmé la poursuite des efforts du Vietnam dans la garantie des droits de l'enfant.
Le même jour, lors du débat qui a lieu tous les deux ans sur les mesures d'embargo et leurs effets sur les droits de l'homme, Nguyen Trung Thanh a partagé le même point de vue que d'autres pays à propos du fait que les règlements des embargos appliqués unilatéralement et en dehors du cadre du 7e chapitre de la Charte de l'ONU vont à l'encontre du droit international, des droits de l'homme et des principes de base des relations internationales.
Victime de l'embargo, le Vietnam a compris profondément les effets négatifs que ces mesures peuvent exercer sur la vie de la population, notamment des personnes vulnérables comme femmes, enfants, personnes âgées et handicapés.
"Le Vietnam appelle les pays à mettre fin à l'adoption, au maintien et à l'application des mesures d'embargo unilatérales et, de concert avec le rapporteur spécial chargé aux effets de l'embargo sur les droits de l'homme, à trouver des mécanismes favorables pour limiter les effets d'un embargo unilatéral sur les droits de l'homme et aussi à récompenser les pays et leur population qui en sont victimes", a déclaré Nguyen Trung Thanh.
Lors du débat sur les droits des personnes du troisième âge, le Vietnam a souligné ses efforts pour garantir les droits des personnes âgées et proposé une coopération internationale en la matière. -VNA