An Giang : poursuite en justice d’une femme pour actes subversifs

Le 2 avril, la police de la province d’An Giang a annoncé avoir mis en examen et en détention provisoire une habitante locale pour “actes visant à renverser l'administration du peuple”.
An Giang : poursuite en justice d’une femme pour actes subversifs ảnh 1Nguyen Thi Kim Phuong. Photo : VNA

An Giang (VNA) - Le 2 avril, la police de la province d’An Giang, dans le delta du Mékong, a annoncé avoir mis en examen et en détention provisoire une habitante locale pour “actes visant à renverser l'administration du peuple”.

Les premières enquêtes indiquent qu'en 2018, Nguyen Thi Kim Phuong, née en 1967, avait rejoint le soi-disant « Gouvernement national provisoire du Vietnam » placé sous la direction d'un certain nombre de réactionnaires à l'étranger. Elle avait attiré d'autres personnes pour qu’elles adhèrent à l’organisation et organisé un «référendum» parmi 159 personnes pour élire Dao Minh Quan au poste de «président de la troisième République du Vietnam».

Sur la base des résultats des enquêtes, la police d'An Giang a procédé à l'arrestation d'urgence de Nguyen Thi Kim Phuong. Lors de perquisitions de son domicile, les forces compétentes ont trouvé cinq drapeaux de l'ancien régime de Saïgon, ainsi que de nombreux documents pertinents.

La police d’An Giang a averti les habitants de renforcer leur vigilance face à la propagande des forces hostiles.-VNA

Voir plus

L’accusé Nguyên Van Dài. Photo diffusée par la VNA

La justice vietnamienne condamne Nguyên Van Dai et Lê Trung Khoa à 17 ans de prison

Ces co-accusés qui faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt émis le 5 décembre 2025 par l’agence de police d’enquête du ministère de la Sécurité publique, sont condamnés pour "production, détention, diffusion ou dissémination d’informations, de documents ayant un contenu opposable à l’État de la République socialiste du Vietnam" en vertu de l’article 117, clause 2 du Code pénal.

Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.