La République démocratique populaire de Corée (RPDC) a procédé samedi au tir expérimental de sept missiles à courte portée, selon le ministère de la défense de la République de Corée.
Ces sept missiles, d'une portée évaluée par Séoul à entre 400 et 500 kilomètres, ont été tirés en mer du Japon. Ces nouveaux tirs surviennent deux jours après des tests identiques, mais la portée des tirs de jeudi était estimée à seulement 120 km.
"C'est un avertissement voilé adressé aux Etats-Unis et à la communauté internationale leur signifiant que, la prochaine fois, cela pourrait être un missile longue portée", a relevé le professeur Kim Yong-Hyun de l'université Dongguk à Séoul, repris par l'AFP.
Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a exprimé jeudi ses regrets sur les nouveaux tirs de missiles à courte portée par la RPDC, les qualifant d'"acte de provocation violant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU".
Il a exprimé son profond regret que la RPDC continuait d'élever les tensions en Asie du Nord-Est, demandant à Pyongyang d'appliquer pleinement toutes les résolutions de l'ONU.
Le Japon a presque aussitôt samedi condamné le lancement de missiles par la RPDC, le qualifiant de grave provocation au détriment de la sécurité régionale.
Le gouvernement japonais a adressé, par voie diplomatique à Pékin, ses protestations contre le lancement de plusieurs missiles balistiques vers la Mer du Japon par Pyongyang, rapporte l'agence japonaise Kyodo News.
Pour sa part, Yukiya Amano qui a été élu jeudi à Vienne pour succéder à Mohamed ElBaradei à la tête de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), a affirmé à l'agence japonaise Kyodo que le développement nucléaire de la RPDC créait une menace en Asie de l'Est. Il a souligné l'importance de la reprise des pourparlers à six sur le problème nucléaire nord-coréen./.
