Cet été, les jeunes de 15 à 20 ans auront la chance de découvrir et d’étudier le chèo (théâtre populaire) grâce au projet «Chèo 48 heures - Je retourne vers mon pays natal», organisé sous l’égide de l’organisation sociale «Moi 20».

Ce projet qui comprend deux activités principales que sont la découverte et l’expérience du chèo, permet aux jeunes de connaître davantage le théâtre populaire. En juillet à Hanoi, les jeunes pourront participer aux cours «Découverte du chèo» qui seront dispensés trois jours par semaine. Des enseignants d’écoles professionnelles, avec l’assistance d’une équipe de volontaires du projet chèo 24 heures, leur donneront les connaissances essentielles sur ce genre d’art.

Les participants apprendront à chanter et à danser le chèo. Ils pourront, en outre, rencontrer des artistes, visiter des théâtres de chèo, et donner des idées pour la préservation et le développement du théâtre populaire. À l’issue de ces cours, ils joueront une pièce avec des artistes professionnels.

Participation active des jeunes

Cette expérience sur le chèo sera organisée en août. Les membres du projet chèo 48 heures visiteront le village de Khuôc, commune de Phong Châu de la province de Thai Binh, afin d’y découvrir ce qui est l’un des berceaux célèbres du chèo.

«Aujourd’hui, le projet suscite beaucoup d’attention des jeunes. Outre les bénévoles, environ 50 personnes se sont enregistrées aux cours de chèo, ce qui en si est encourageant», a déclaré Lê Thi Câm Tu, représentante du projet.

«Je suis très surprise car les participants sont très jeunes. Je suis aussi émue parce qu’il semble qu’il y a encore beaucoup de personnes qui aiment le chèo», a confié Trinh Thi Thanh Huyên, professeur de l’Université des arts scéniques et du cinéma et responsable du projet.

«Bien que les cours n’aient pas encore débuté, j’ai déjà formé les bénévoles intervenant dans ce projet. Ils apprennent très bien. En quelques journées, je ne peux que seulement leur donner les connaissances essentielles sur ce genre de théâtre populaire. Mais il est nécessaire de développer l’amour des arts traditionnels chez les jeunes», a-t-elle ajouté. -VNA