Phu Tho (VNA) - Ces dernières années, la province de Phu Tho a mis l’accent sur la formation professionnelle en faveur de ses travailleurs ruraux, permettant à un certain nombre d’entre eux de sortir de la pauvreté.
Dinh Thi Toàn, domiciliée dans la commune de Cu Thang, district de Thanh Son, province de Phu Tho, a participé à un cours de formation sur l’élevage, organisé par le Bureau du travail, des invalides de guerre et des affaires sociales. «Après avoir suivi ce cours, j’ai décidé d’élever des lapins de race néo-zélandaise. D’abord, j’ai élevé 40 reproducteurs grâce à des prêts bancaires à taux préférentiel. Maintenant, j’en ai 200, auxquels s’ajoutent 500 autres pour la chair», fait-t-elle savoir.
Selon elle, avec un prix oscillant entre 80.000 et 100.000 dôngs/kg pour les lapins de chair et 150.000 pour les reproducteurs, elle a encaissé l’année dernière
80 millions de dôngs (plus de 22.000 dollars) de bénéfices.
Comme Mme Toàn, tous les habitants de la commune de Cu Thang bénéficient chaque année de cours de formation professionnelle leur permettant de choisir des métiers plus rentables que la riziculture.
Selon le Bureau du travail, des invalides et des affaires sociales de Thanh Son, en 2015, ce district a organisé 18 cours de formation professionnelle en faveur de 539 travailleurs ruraux, dont dix réservés à l’agriculture, avec 298 apprenants, et le reste pour d’autres métiers. La plupart ont trouvé un travail stable après leur formation.
Afin d’élever la qualité de la formation, les cours doivent être liés à des modèles de production et de commerce qui ont fait leur preuve, ou à des projets de la localité. Les méthodes de formation doivent être diversifiées, et en adéquation avec les capacités des apprenants et les conditions de chaque localité. Actuellement, la province compte huit écoles de formation professionnelle et 20 centres, qui forment chaque année près de 36.000 personnes.
Le réseau d’établissements de formation professionnelle a été élargi, avec la participation d’organisations socio-politiques, d’entreprises privées, de coopératives. Afin d’attirer plus de paysans, le Service provincial du travail, des invalides et des affaires sociales a demandé aux écoles de formation professionnelle, en coopération avec les autorités locales, de bien cerner les besoins du marché pour élaborer des plans adéquats.
En outre, il faudra davantage communiquer dans les médias afin que les gens prennent conscience de l’importance de la formation professionnelle en tant que levier pour améliorer leur vie. – CVN/VNA