OMS : la santé publique parmi les défis du développement
Les représentants des 194
États membres de l'OMS sont réunis jusqu'au 28 mai afin de débattre de
plusieurs questions de santé publique, dont les maladies non
transmissibles, la couverture sanitaire universelle ou la santé
maternelle et infantile. Les délégués se pencheront également sur le
budget programme pour les deux prochaines années ainsi que sur la
réforme de l'OMS.
Lors de son discours à l'Assemblée,
Margaret Chan a rappelé que les défis de santé publique avaient la
capacité de rassembler les peuples et les décideurs du monde entier
autour d'objectifs communs, et ce pour le bien de l'humanité.
« La peur de nouvelles maladies peut unir le monde, tout comme la
détermination à les soigner. Nous savons que, si nous devons mobiliser
les personnes haut placées, ce sont bien les individus à la base de nos
sociétés qui importent », a-t-elle souligné.
«La
couverture sanitaire universelle en est un aboutissement. Chacun devrait
avoir accès à des soins de santé de qualité, selon ses besoins et sans
risque de se ruiner», a-t-elle dit, en ajoutant que la santé devait être
une priorité s'agissant de l'agenda de développement pour la période
après 2015, date butoir des Objectifs du Millénaire pour le
Développement ( OMD )
« Les indicateurs de
santé publique permettent de mesurer le succès des politiques de
développement », a déclaré Margaret Chan, qui voit dans les
investissements dans le domaine de la santé une bonne stratégie de lutte
contre la pauvreté.
De son côté, le secrétaire général
des Nations unies , Ban Ki-moon, a rappelé dans son message que les
OMD ont «sans aucun doute été bénéfiques» pour la santé au niveau
mondial. «Alors que nous élaborons l'agenda du développement pour la
période post-2015, nous devons faire fond sur nos succès et assurer que
les bénéfices sont partagés de façon équitable».
« Nous
devons continuer d'avancer vers l'établissement de la couverture
sanitaire universelle, afin que chacun puisse avoir accès aux services
de santé dont il a besoin, sans risquer l'insolvabilité. Nous devons
continuer à bâtir sur les fondations jetées par les OMD, tout en faisant
face aux autres défis importants, tels que les maladies
non-transmissibles », a-t-il conclu. - VNA