Il a demandé à l’ONUSIDA de continuer à assister le Vietnam dans l’orientation des activités des donateurs, en renforçant les ressources pour la prévention et le contrôle du VIH/sida, en travaillant en étroite collaboration avec les organismes de l’Assemblée nationale du Vietnam et les localités vietnamiennes sur des politiques financières durables pour la lutte contre le VIH/sida et en améliorant la capacité de coordination dudit comité.
Le vice-Premier ministre Vu Duc Dam a souhaité que l’ONUSIDA assiste les organisations vietnamiennes dans ses travaux et atténue la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH.
Eamonn Murphy a, pour sa part, déclaré que l’ONUSIDA coordonne la réponse mondiale en matière de prévention et fourniture des soins aux patients atteints du VIH/sida au Vietnam et collabore étroitement avec d’autres organisations pour élaborer et lancer le cadre national de suivi et d’évaluation du programme de prévention et de lutte contre le VIH/sida.
Appréciant hautement les résultats obtenus par le Vietnam dans cet effort, il a indiqué que les épidémies de VIH/sida ont été contrôlées à moins de 0,3% avec une diminution du nombre de nouvelles infections, du nombre de personnes qui contractent le sida, et du nombre de décès dus au sida.
Le Vietnam est l’un des rares pays au monde à payer les coûts de traitement du VIH, y compris les médicaments antirétroviraux, via une caisse d’assurance maladie, a-t-il noté.
Le Vietnam s’efforce de répondre à l’objectif "90-90-90" de l’ONU: A l’horizon 2020, 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement anti rétroviral durable et 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée. – VNA