Le tribunal français ouvrira le procès de Mme Tran To Nga le 12 octobre

Le président de l'Association des victimes vietnamiennes de l'agent orange/dioxine (VAVA) Nguyen Van Rinh a envoyé une lettre exprimant son soutien à Mme Tran To Nga.
Mme Tran Thi To Nga dans un dialogue sur les impacts de l'agent orange à Paris (Photo: VNA)



Hanoï, 29 septembre (VNA) - Le président del'Association des victimes vietnamiennes de l'agent orange/dioxine (VAVA)Nguyen Van Rinh a envoyé une lettre exprimant son soutien à Mme Tran To Nga,franco-vietnamienne, qui avait intenté une action en justice contre 26entreprises chimiques américaines pour avoir produit des toxines chimiquespulvérisées par l'armée américaine pendant la guerre du Vietnam, entraînant degraves conséquences pour la communauté, ses enfants et elle-même.


Le Tribunal de grande instance d'Evry, en banlieue parisienne, où Mme Nga adéposé le procès en mai 2014, a décidé d'ouvrir le procès sur cette affaire le12 octobre.

Dans la lettre, M. Rinh a affirmé que la VAVA, avecsa mission de soutien et de protection des droits et intérêts légitimes desvictimes d'agent orange/dioxine, accompagnera toujours Mme Nga.

Jusqu'à présent, l'association a recueilli 416 200 signatures de sesmembres et de personnes de bonne volonté en faveur du procès.

Il a exprimé son espoir que le tribunal françaismaintiendra justice pour Mme Nga et sa famille.

En mai 2014, Mme Nga, né en 1942, a intenté uneaction en justice. Le 16 avril 2015, le tribunal d'Evry a tenu la premièreaudience sur l'affaire, mais depuis, les avocats des sociétés chimiquespoursuivies ont tenté par tous les moyens de prolonger les procédures.

Mme Tran To Nga est diplômée d'une université deHanoï en 1966 et est devenue correspondante de guerre de l'agence d’informationde Libération, aujourd'hui l'agence vietnamienne d’information. Elle atravaillé dans certaines des zones les plus touchées par l’agent orange/dioxinedu sud du Vietnam, telles que Cu Chi, Ben Cat et le long du sentier Ho ChiMinh, subissant elle-même des effets de contamination.
Parmi ses trois enfants, le premier est mort demalformations cardiaques et le second souffre d'une maladie du sang.


En 2009, Mme Nga, qui a contracté un certain nombre de maladies aiguës, acomparu en tant que témoin devant la Cour d'opinion publique de Paris, enFrance, contre les entreprises chimiques américaines.


De 1961 à 1971, les troupes américaines ont pulvérisé plus de 80 millionsde litres d'herbicides - dont 44 millions de litres d'agent orange, contenantprès de 370 kilogrammes de dioxine - sur le sud Vietnam.


En conséquence, environ 4,8 millions de Vietnamiens ont été exposés auproduit chimique toxique. De nombreuses victimes sont décédées, tandis que desmillions de leurs descendants vivent avec des malformations et des maladiesrésultant directement des effets des produits chimiques. -VNA
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