Le nombre de bénéficiaires devrait ainsipasser de 90.000 en 2014 à 105.000 personnes en 2015. Cette information aété annoncée par le Département de prévention et de lutte contre leVIH/SIDA (DPCV) du ministère de la Santé lors d’un séminaire intitulé«Assurer la durabilité et les capacités d'accès aux consultations, audépistage et au traitement du Sida» qui a été organisé le 26 décembre àHô Chi Minh-Ville.
Selon le DPCV, en août 2014, le paysrecensait 318 cliniques externes traitant plus de 88.600 personnes, soit37% des besoins. Par ailleurs, le pays comptait plus de 60% de patientssous antirétroviraux ayant un taux de CD4 inférieur à 250 cellules/mm3,dont seulement 66% suivaient ce traitement depuis cinq ans.
Aujourd'hui,le réseau de traitement du VIH a été généralisé à tout le pays, maisson activité n’est pas encore stable pour diverses raisons : diminutiondes aides financières étrangères, absence de prise en charge dutraitement par les assurances-santé, une chaîne d'approvisionnement enARV insuffisante, des postes de traitement par ARV non considérés commedes entités officielles des hôpitaux...
Pour assurer larégularité de traitements précoces du VIH, le DPCV va se consacrer àplusieurs tâches. Le traitement précoce sera réservé aux personnes desgroupes sociaux à risque comme les prostituées, les homosexuels, lesmalades souffrant d'hépatite ou de tuberculose, les femmes enceintes,les enfants de moins de 5 ans et les détenus.
Parallèlement,le secteur de la santé renforcera plusieurs mesures pour améliorer laqualité des traitements, des conseils avant et après dépistage, lagestion des informations sur les séropositifs, l'application destechnologies de l'information à la gestion des traitements ARV avec,entre autres, la création d’une chaîne d'approvisionnement en ARVcourant 2015. -CVN/VNA
Le Vietnam et le Mexique renforcent leur coopération en matière de santé
Les ministères de la Santé du Vietnam et du Mexique ont signé un nouveau mémorandum d’entente sur la coopération en matière de santé, remplaçant l’accord de 2004. Cet accord prévoit un renforcement de la coopération dans les domaines de la médecine traditionnelle, des échanges d’experts, de la formation des médecins et de la recherche scientifique, de la promotion du commerce pharmaceutique et du tourisme médical.