Hanoï, 12 décembre (VNA) - Le 12 décembre, le tribunal populaire de Hanoï a condamné Nguyen Nhat Cam, ancien directeur du Centre de contrôle des maladies de Hanoi (CDC Hanoï) à 10 ans de prison pour «violations des règles relatives à la passation des marchés publics, causant de graves conséquences».

L'ancien directeur du CDC Hanoi condamne a 10 ans de prison hinh anh 1Photo : VNA

Également accusés du même chef d’accusation, Nguyen Vu Ha Thanh, ancien chef du Bureau de la comptabilité financière du CDC de Hanoï; et Dao The Vinh, ancien directeur de la Vietnam Scientific and Material Science Company Limited (MST), ont été condamnés à une peine de prison de 6 ans et 6 mois.

Nguyen Thi Kim Dung, ancienne cheffe du bureau d’organisation du CDC à Hanoi; Nguyen Ngoc Nhat, un employé de Vitech Development Co., Ltd; et Nguyen Tran Duy, ancien directeur général de la JSC Nhan Thanh Asset Valuation and Auctioning, ont été emprisonnés à 6 ans.

Une peine de prison de cinq ans a été infligée à Nguyen Ngoc Quynh, ancien chef du Bureau du plan professionnel du CDC Hanoi; et Nguyen Thanh Tuyen, un employé de Phuong Dong Medical Equipment Co., Ltd.

Pendant ce temps, Le Xuan Tuan, un fonctionnaire du CDC Hanoi; et Hoang Kim Thu, ancien comptable en chef du CDC Hanoi, ont été condamnés à trois ans de probation.

Le jury a déclaré que les actes des accusés étaient extrêmement dangereux pour la société, affectant le prestige du Parti et de l’État.
Le verdict du procès en première instance a déclaré que profitant du Covid-19, Cam s’est entendu avec Nhat, Tuyen et Vinh début février pour augmenter le prix de vente des machines et équipements médicaux dans un appel d’offres du CDC Hanoi avant de mener des procédures normales.

Il a ensuite ordonné à ses subalternes de régulariser toutes les procédures, permettant à MST de remporter l’offre à un prix convenu, entraînant une perte économique de plus de 5,4 milliards de dongs (233.200 dollars). Cam est identifié comme le protagogiste dans cette affaire.

Les accusés ont précédemment avoué à la police qu’ils avaient triplé le prix des machines à réaction en chaîne de polymérase de transcription inverse (RT-PCR) utilisées pour tester le nouveau coronavirus. - VNA