Hanoï (VNA) - Ces derniers jours, lesVietnamiens évacués d’Ukraine continuent d’affluer vers la Roumanievoisine, d’où ils seront rapatriés au Vietnam. En attendant leurs volsde rapatriement, ils sont accueillis et pris en charge par de jeunesvietnamiens résidant en Roumanie.
Dès que les combats ont commencé à fairerage en Ukraine, Pham Duy Hung, le vice-président de l’association desVietnamiens de Roumanie, s’est mis en contact avec l’ambassade pourorganiser l’accueil des ressortissants vietnamiens bloqués dans leszones de conflit. Il n’a pas hésité à faire des centaines de kilomètrespour aller à la rencontre de ses compatriotes.
«Dès le petit jour, nous avons cherchéun endroit pour installer une cantine réservée aux évacués. Ensuite,nous avons coordonné les opérations d’accueil. Nous avons une trentainede personnes divisées en plusieurs groupes actifs 24 heures sur 24.Notre mission consiste à transporter les évacués vers des zones sûres, àles nourrir et les abriter. Les enfants et les personnes âgées sontbien entendu prioritaires», nous dit-il.
Ces dernières semaines auront été trèsspéciales pour Nguyên Manh Duc, un autre bénévole, qui a pu fairel’expérience de la fraternité entre Vietnamiens.
«J’ai vu beaucoup d’enfants arrivant avec leurs parents. Ça m’avraiment bouleversé et j’ai voulu faire quelque chose pour les aider àtraverser cette épreuve», nous a-t-il confié.
Beaucoup d’étudiants ont réponduprésents à l’appel de l’Association de Vietnamiens de Roumanie. TémoinNguyên Hông Hà, qui s’est portée bénévole parce qu’elle voulait toutsimplement porter secours à des personnes en situation de détresse.
«Nous sommes disponibles 24 heures sur24 dans les stations de train, de métro et de bus pour accueillir lesVietnamiens évacués d’Ukraine. En attendant qu’ils puissent rentrer auVietnam, je veux les aider à faire face à toutes ces épreuves», nousexplique-t-elle.
Unebelle solidarité, donc, qui apporte un peu de réconfort à toutes cesvictimes collatérales du conflit, qui sont complètement désarmées, ausens propre comme au sens figuré. - VOV/VNA