La vie en rose

Bùi Thi Thanh Hang mériterait d’être surnommée la reine des roses de Hanoï. Elle cultive actuellement quelque 20.000 plantes et est à la tête d’une petite entreprise de produits cosmétiques à base de rose.
La vie en rose ảnh 1Les roses cultivées par Bùi Thi Thanh Hang sont toutes biologiques. Photo: VNA

Hanoi (VNA) - Bùi Thi Thanh Hang mériterait d’être surnommée la reine des roses de Hanoï. Elle cultive actuellement quelque 20.000 plantes et est à la tête d’une petite entreprise de produits cosmétiques à base de rose. La charmante histoire d’une passion qui n’a fait que grandir.

Bùi Thi Thanh Hang, avocate de son état et habitant dans le district de Chuong My, Hanoï, est dévorée par une passion : les roses. Ayant commencé leur culture il y a deux ans, elle est aujourd’hui propriétaire de quatre jardins représentant au total 4 ha de surface.

«J’adore les roses, mais je n’aime planter que des espèces locales, pas des étrangères», confie Thanh Hang avant d’ajouter que cette passion remonte à sa plus tendre enfance lorsque le jardin familial exhalait le parfum de centaines de rosiers. Au fil du temps, cette affection s’est développée jusqu’à occuper une bonne part du temps de l’avocate.

Des roses bio ou rien !

Les roses dans les jardins de Thanh Hang sont cultivées naturellement et bénéficient uniquement de traitements naturels. «Elles ne présentent aucune substance chimique, on peut donc les sentir, les voir, et même les manger sans souci d’être intoxiqué», se félicite-t-elle. 

La vie en rose ảnh 2Chaque mois, environ 2.000 bouteilles de lotions toniques s’écoulent dans les magasins vietnamiens. Photo : CTV/CVN


Selon elle, les pratiques biologiques ne doivent pas se limiter à l’agriculture ou à l’élevage mais peuvent s’étendre à la culture des fleurs, roses comprises.

«Les engrais et pesticides chimiques sont responsables de la pollution de l’eau et de la terre. Cela affecte les sols et les produits nocifs rentrent dans la chaîne alimentaire pour, au final, terminer dans notre assiette. Il faut adopter une vision globale et refuser les intrants chimiques pour préserver nos écosystèmes, notre santé et la beauté de notre pays», explique la passionnée. «C’est pour cela que je n’utilise que les eaux de mon puits et non pas des eaux de surface où se concentrent les poisons. Contre les parasites, je diversifie mes cultures afin d’attirer d’autres insectes qui m’en débarrassent ou j’utilise des répulsifs naturels», détaille-t-elle. 

De la même façon, les quatre jardins sont placés à distance d’autres zones de culture non bio afin d’éviter toute contamination et ainsi remplir les conditions obligatoires de l’agriculture biologique.

L’ensemble de ces petites attentions aboutit à des roses parfaitement épanouies offrant aux visiteurs des fragrances incomparables et une explosion de couleurs chatoyantes. L’efficacité des techniques de Thanh Hang lui permet même de compter des rosiers vieux de plusieurs dizaines d’années.

Du jardin aux produits cosmétiques

Afin de mettre en valeur son travail et profitant des prix élevés des cosmétiques à base de rose venant de l’étranger, notre jardinière s’est lancée dans la fabrication  de produits de beauté rivalisant en qualité et surtout en prix avec ceux des plus grandes marques.

Les débuts furent difficiles du fait que la jeune femme devait tout faire elle-même et qu’elle était autodidacte dans tous les domaines (production, vente, promotion des produits). Elle est parvenue néanmoins à maîtriser l’ensemble du cycle de production avec le temps.

Cela n’a pas été sans mal. Il a fallu que notre reine des roses se prive de sommeil (2-3 heures par nuit environ) pour travailler à son projet et soigner ses fleurs. Un aménagement était également nécessaire avec son travail, mais cette contrainte a été facilement dépassée : «Alors que travailler comme avocate est stressant et exige d’être attentif, la culture de la rose me permet de me détendre et d’équilibrer mes émotions. Je vois mon activité autour des roses moins comme une obligation que comme une passion et je me dis que j’ai de la chance de pouvoir la vivre aussi intensément», sourit-elle. La persévérance qu’elle a déployé pour faire vivre ainsi son engouement lui a permis d’aboutir à d’excellents résultats en un temps relativement court.

Ainsi la qualité de son travail s’est vue couronnée sur le plan scientifique et commercial par plusieurs organismes et laboratoires ayant validé l’autorisation de mise sur le marché en reconnaissant ses toniques comme totalement purs, privés de métaux lourds, de pesticides, d’alcool et de micro-organismes néfastes.

Aujourd’hui, l’entreprise est florissante. La récolte journalière moyenne de pétales de rose dans les jardins de l’entrepreneuse s’élève à environ 10 kg, 20 durant la haute saison. D’un point de vue commercial ses produits s’écoulent à environ 2.000 unités par mois, soit un revenu d’environ 250 millions de dôngs.- CVN/VNA

Voir plus

Le site a été découvert en 1969.

Vuon Chuoi, un village vietnamien de 4.000 ans révélé au cœur de Hanoï

Le site archéologique de Vuon Chuoi à Hanoï a été découvert en 1969. Il illustre de manière vivante le processus d’occupation et de développement continu des communautés anciennes sur le territoire de Thang Long – Hanoï pendant près de 4.000 ans, à travers les différentes phases culturelles Phung Nguyen – Dong Dau – Go Mun – Pré-Dong Son – Post-Dong Son.

L'actrice japonaise Akari Nakatani joue dans le court métrage «A Taste Like Nothing » du jeune réalisateur vietnamien Phan Bao Tuân. Photos : gracieuseté de Phan Bao Tuân

Le court-métrage vietnamien savoure une saveur internationale au Japon

Suscitant un vif intérêt et un avant-goût de succès, le court-métrage «A Taste Like Nothing» du jeune réalisateur vietnamien Phan Bao Tuân a été sélectionné et récompensé par un Prix d’excellence lors de la compétition du Festival international du film de Shinshu Suwa à Nagano, au Japon.

Valoriser le patrimoine culturel pour un avenir durable

Valoriser le patrimoine culturel pour un avenir durable

Plus de 4.000 ans d’histoire ont légué au peuple vietnamien un patrimoine culturel d’une richesse exceptionnelle et d’une grande diversité. Il constitue non seulement un bien précieux de la nation, mais aussi une ressource essentielle pour le développement durable du pays.

Kenshin Mizushima franchit la ligne d'arrivée du BIM Group IRONMAN 70.3 Phu Quoc 2025. Photos : Sunrise Events Vietnam

Mizushima et Ling gardent leur titre au BIM Group IRONMAN 70.3 Phu Quoc

Kenshin Mizushima et Ling Er Choo ont une fois de plus décroché leurs titres, remportant des victoires décisives lors du BIM Group IRONMAN 70.3 Phu Quoc 2025 qui a accueilli plus de 2.000 athlètes de 60 pays et territoires, marquant ainsi la plus grande course de l’histoire de l’événement.

En exposition, la statue de Tara Laksmindra-Lokesvara, vieille de 1.200 ans, un des 30 premiers objets reconnus comme trésors nationaux. Photo : SGGP

Dix-neufs trésors nationaux dévoilés au Musée de la sculpture cham à Dà Nang

Le Musée de la sculpture cham, situé dans la ville de Dà Nang (Centre), a inauguré mercredi 19 novembre une exposition spéciale intitulée « Trésors nationaux – Patrimoine au cœur de Dà Nang », dans le cadre des activités marquant le 20e anniversaire de la Journée du patrimoine culturel du Vietnam (23 novembre 2005 – 2025).

Ouverture de l'exposition « Trésors nationaux – patrimoine au cœur de Da Nang » à Da Nang. Photo: VNA

Da Nang présente 16 Trésors nationaux au public

À l'occasion du 20e anniversaire de la Journée du patrimoine culturel du Vietnam (23 novembre), le Musée de la sculpture cham de Da Nang a inauguré, dans l’après-midi du 19 novembre, l’exposition thématique « Trésors nationaux – patrimoine au cœur de Da Nang ».