Greffe, le Vietnam avance à pas de géant

Depuis la première greffe d’organe en 1992, cette technique s’est développée à pas de géant avec 600 cas réalisés avec succès.
Depuis la première greffed’organe en 1992, cette technique s’est développée à pas de géant avec600 cas réalisés avec succès. Malgré ce résultat encourageant, la haussede l'activité ne suffit pas à satisfaire le besoin croissant degreffons.

Considérée comme l'une des dix inventionsles plus importantes du XXe siècle, la technique des greffes d’organes apermis de changer grandement la vie de beaucoup d’hommes.

Au Vietnam, au début des années 1960, le Professeur Tôn Thât Tùng aétudié la greffe du foie à titre expérimental dans l’hôpital Viêt-Duc.Une décennie après, le Professeur-Docteur Lê Thê Trung a réalisé cettetechnique dans l’Institut de la médecine militaire.

En 1990, une perspective de la technique de greffe pour le Vietnam aété abordée grâce à la signature du protocole entre la médecinemilitaire de Cuba et le Vietnam et l’envoi d’une délégation de cadresvietnamiens à Cuba pour étudier la greffe de rein dans ce pays.

En juin 1996, les trois premiers cas de greffe de rein ont étéréalisés avec succès dans l’Hôpital 103, avec les aides du Professeurtaïwanais Chue-Shue.

Actuellement, la technique dela greffe d’organes du Vietnam a été hautement bien évaluée par le mondeavec ses progrès à pas de géant. Les médecins vietnamiens peuventgreffer des reins, des foies, des cœurs... La greffe du rein se faitdans des centaines d’hôpitaux provinciaux sans compter les hôpitauxcentraux. Actuellement, l'Hôpital militaire 103, l'hôpital Viêt-Duc etl'Hôpital central de pédiatrie (Hanoi) sont en tête.

Avec 600 cas réussis, actuellement les chirurgiens vietnamiens sontdevenus maîtres dans la technique de la greffe d’organes. Les chiffresdonnés lors d’un récent colloque scientifique, organisé par l'Hôpitalmilitaire 103, montrent que les résultats après la greffe d’organes auVietnam sont équivalents à ceux des pays du monde.

Actuellement, le patient Lê Thanh Nghiêm, qui a bénéficié de la greffede rein le 20 juillet 1993 ou Nguyên Thi Diêp, greffée du foie en 2004sont en bonne santé. Entre 70% et 80% des patients qui ont effectuéces opérations peuvent participer aux activités sportives et s’intègrentbien à la communauté. D’autre part, le coût d’une greffe de rein estaccessible : 200 millions de dôngs contre 600.000 millions de dôngs dansles autres pays d’Asie.

Le Docteur-ProfesseurNguyên Tiên Binh, directeur de l’Institut de la médecine militaire faitsavoir que les succès dans le domaine de la greffe d’organes apportentune nouvelle opportunité pour des milliers de patients.

Pourtant, le manque d’organes est un grand défi malgré l’entrée envigueur de la loi sur le don et sur les greffes d’organes cinqauparavant. Le pays compte à l’heure actuelle, 6.000 patients quinécessitent d’une greffe de rein, 300.000 qui doivent bénéficier d'unetransplantation de la cornée ou encore 3.000 nécessitent d’un foie.

En raison des différentes causes, la source d’organes offerts par lesdonneurs en état de mort cérébrale est insuffisante. En outre, le manquede connaissances sur le don et la greffe d’organes des habitants est unautre défi à relever. Surtout, informer les personnes d’une même lignéeque la greffe d’organes est plus compatible, et donc plus simplelorsque les personnes ont "la même consanguinité". – AVI

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