Vols d'essai à Truong Sa : la CAAV réfute les arguments chinois

Le porte-parole du ministère chinois des AE a présenté un certain nombre d'arguments erronés et dangereux pour défendre les récents vols d'essai effectués par ce pays vers un récif en Mer Orientale.
Vols d'essai à Truong Sa : la CAAV réfute les arguments chinois ảnh 1Un Airbus A320 atterrit à l'aéroport de Tuy Hoa: Photo: VNA

Hanoi (VNA) - Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a présenté un certain nombre d'arguments erronés et dangereux pour défendre les vols d'essai récemment effectués par ce pays vers un récif en Mer Orientale, a déclaré l'Autorité de l'aviation civile du Vietnam (CAAV).

Lors de la conférence de presse ​périodique du 11 janvier dernier, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei, a répondu à des questions concernant le communiqué de presse de la CAAV sur les opérations des avions chinois dans la région d'information de vol (FIR) d'Ho Chi Minh-Ville.

Il a déclaré que ces vols d'essai vers une piste d'atterrissage récemment construite sur ​ladite île de Yongshu, internationalement connue sous le nom de Fierry Cross, relevaient totalement de la souveraineté de la Chine.

Cette déclaration a affirmé intentionnellement que le couloir aérien de l'île chinoise de Hainan au récif de Fierry Cross à travers la FIR d'Ho Chi Minh relevait de l'espace aérien souverain de la Chine. Elle est complètement fausse et infondée, et met directement en péril la sécurité et les activités normales de l'aviation civile en Mer Orientale, a insisté la CAAV.

La Chine a également déclaré que les vols de ses avions dans et à travers des routes aériennes internationales qui ont été mises en place par les pays concernés et l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), ​relevaient tout à fait ​de la liberté de ce pays et ne faisaient pas l'objet de restrictions selon les réglementations de l'aviation civile internationale.

Il est clair qu'une telle déclaration a soulevé de profondes inquiétudes du Vietnam comme de la communauté internationale de l'aviation ​concernant la responsabilité d'un pays ​en termes de sécurité aérienne, a dénoncé la CAAV.

La CAAV réfute complètement la déclaration du 11 janvier du porte-parole chinois Hong Lei et s'oppose résolument aux agissements précités de la Chine, a-t-elle déclaré, tout en demandant à ce pays ​de cesser immédiatement ces opérations, de ne pas ​conduire des opérations aériennes similaires, et de procéder à des actes pratiques et concrets pour contribuer​ au maintien de la sécurité aérienne en Mer Orientale.

Actuellement, les organes de gestion et de contrôle aérien du Vietnam ​s'efforcent ​de suivre de près et de garantir la sécurité absolue des vols normaux dans les FIR relevant de sa compétence, a fait savoir la CAAV.

Par ailleurs, la CAAV et la Compagnie générale de gestion du trafic aérien du Vietnam ont également vérifié les notes officielles, messages, fax, lettres électroniques et télégrammes ​dans tous les organismes et unités concernés dont les coordonnées avaient été rendues publiques dans la Publication des informations aéronautiques (AIP) du Vietnam, comme les enregistrements d'appels téléphoniques du 28 au 29 décembre dernier avec les établissements de prestation de services de trafic aérien concernés du Vietnam.

Cependant, il n'y a aucune notification de plans de vol envoyée par l'ambassade de Chine comme elle l'a prétendu, a ​indiqué la CAAV. ​En outre, une notification ​par une représentation diplomatique chinoise à son homologue vietnamien ne peut remplacer le dépôt d'un plan de vol, ni les contacts en bonne et due forme avec le prestataire de services, a conclu la CAAV. -VNA

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