Villages des chants ví et giặm après la reconnaissance de l'UNESCO
Les artisans âgés de Nghê An sont très heureux que leurs arts ví et giặm soient reconnus par l’UNESCO.
«Nous
sommes très heureux. Fondé en 2012, notre club compte 15 membres. Nous
organisons des activités tous les mois», a indiqué Nguyên Công Bang,
président du club des chants populaires ví et giặm de la commune de Phù
Viêt, district de Thach Hà de la province de Hà Tinh (Centre).
Actuellement,
Nghê An et Hà Tinh disposent de plus de 50 de ces clubs de chant ví et
giặm totalisant près de 1.000 artistes. Ceux-ci ont abouti à des
résultats marquants comme ceux de Thach Châu, Câm My, Thach Thanh, Cuong
Gian, Phù Viêt (Hà Tinh), Hông Son, Ngoc Son, Hoàng Trù, Nghi Trung,
Phuc Thành (Nghê An)... Les artistes et musiciens du Centre de
préservation et de valorisation du patrimoine des chants populaires Xu
Nghê (Nghê An) et le Théâtre des arts traditionnels (Hà Tinh) ont
participé à la formation de certains membres de ces clubs à la
préservation et à la valorisation des chants populaires ví et giặm.
Ces
dernières années, ces deux provinces ont élargi le modèle de clubs de
chants populaires. C’est une des manières efficaces de préserver ví et
giặm de Nghê Tinh. «Je participe à ce club pour assouvir ma passion des
airs. Chaque jour, j’enseigne des chants aux jeunes dans ce club», a
confié Trân Thi Hoa, membre du club de chant populaire du chef-lieu de
Dô Luong (Nghê An).
Selon Pham Tiên Dung, directeur
adjoint du Service de la culture, des sports et du tourisme de Nghê An,
il faut créer «un environnement vital» pour préserver les valeurs
culturelles et le patrimoine que représentent les chants ví et giặm. En
outre, il est nécessaire de généraliser l’enseignement de ces chants
populaires à la jeune génération.
Les chants populaires ví
et giặm sont une forme musicale populaire chantée dans une grande
diversité de communautés vietnamiennes des provinces de Nghệ An et Hà
Tinh dans la partie Nord du Centre du Vietnam. Ils reflètent leur
identité culturelle, se transmettent de génération en génération, et
sont promus dans la vie quotidienne. Les chants ví et giặm sont un mode
de partage, d’échange et de dialogue. -CVN/VNA