
Durant cette opération qui a duré cinqheures, un morceau du lobe droit du foie est prélevé sur le donneur vivant ettransplanté au receveur après que le foie malade ait été enlevé, a indiqué leDocteur Lê Van Thanh, chef du département de chirurgie hépatobiliaire etpancréatique dudit hôpital.
Le donneur s’est rétabli après six jours,tandis que le receveur a également vu une fonction hépatique normale et debonnes conditions de santé après 10 jours, a-t-il fait savoir.
Il s’agit d’une des techniqueschirurgicales les plus compliquées réalisées par la laparoscopie, nécessitantun haut niveau d’expérience de la part des médecins et des équipements sophistiqués,a indiqué le responsable.
Actuellement, le Vietnam dispose de neufétablissements médicaux pouvant effectuer une transplantation hépatique, avecun total de 300 patients ayant subi une transplantation hépatique à ce jour.
L’Hôpital militaire central 108 a effectuéle plus grand nombre de transplantations hépatiques à partir de donneursvivants dans le pays avec 91 cas. L’établissement prévoit d’augmenter le nombrede transplantations hépatiques chaque année à 100-150 cas, contre 40-50actuellement.
Les médecins vietnamiens ont à ce jour maîtrisé cettetechnique qui permet de pallier tant aux hépatopathies en phase terminale qu’auxinsuffisances hépatiques aiguës, suscitant l’espoir pour les patients victimesd’une pathologie hépatique.
Cirrhose, cancer, hépatite... Les maladiesdu foie dites hépatiques sont en forte augmentation. Les statistiques ontmontré que chaque année, environ 2.000 à 2.500 patients souffrant de maladiesdu foie ont besoin d’une transplantation au Vietnam. – VNA