Hanoï (VNA) - Unis par un même amour pour la capitale vietnamienne, les photographes Andy Soloman, originaire du Royaume-Uni, et Le Bich, enfant de Hanoï, ont choisi de raconter la ville à leur manière : à travers le regard sensible de la photographie.
À travers 86 clichés soigneusement composés, capturés entre 1992 et 2012, les deux artistes dressent un portrait empreint de nostalgie d’une Hanoï figée dans les nuances intemporelles du noir et blanc.
Ce choix esthétique n’est pas anodin : le noir et blanc confère à l’ensemble une unité artistique forte, tout en accentuant la patine du temps. Dans cette palette dépouillée, la sensibilité des deux photographes s’exprime pleinement — chacun à sa façon, mais dans une harmonie profonde.
Andy Soloman, photographe britannique né en 1962, a découvert Hanoï en 1992. Il y a vécu sept ans, l’œil toujours en éveil, fasciné par le charme unique de la ville et la chaleur de ses habitants.
« Dès les premiers instants passés ici, j’ai été conquis. En revoyant aujourd’hui mes premières photos, je les ressens comme les pages d’un journal intime, un témoignage silencieux du quotidien hanoïen d’alors. J’espère que ces images, empreintes d’un temps révolu, toucheront le cœur des habitants de cette ville que j’aime tant. »
Le Bich, né en 1972 à Hanoï, nourrit une passion profonde pour l’art, la culture et les traditions vietnamiennes.
« Lorsque j’ai découvert le travail d’Andy, j’ai immédiatement ressenti une affinité sincère. Nous avons alors décidé de croiser nos regards dans une exposition commune. Pour moi, c’est un honneur de contribuer à l’histoire de ma ville, d’en offrir une tranche de vie à un moment charnière de son renouveau. Ces clichés racontent la vérité d’un Hanoï en pleine mutation, avec tout le poids de la mémoire et de la tendresse. » - VNA
