J’ai commencé lamusique très jeune. J’ai toujours été attiré par la chanson et j’ai toujourstravaillé ma voix. Quand j’étais adolescent, j’ai commencé à écrire des poèmes,des poésies qui parlaient de l’amour, des déceptions sentimentales et desrencontres... Et puis, je les ai transformés en chansons. J’ai la chance depouvoir jouer du piano et ce qui m’a permis de composer ma première chanson àl’âge de 14-15 ans. Après, j’ai rencontré des musiciens qui m’ont accompagnésur scène. J’ai créé mon premier spectacle et là, maintenant c’est le 2e albumque je sors avec 12 nouveaux titres.
VOV5:Pourriez-vous nous parler un peu de ce nouvel album, «Rendez-vous»?
C’est un albumqui me ressemble, qui a vocation à être un rendez-vous avec le public. Ce sontdes chansons sont extrêmement positives, qui donnent le sourire et la pêche.Les tempos sont vraiment dansants. L’album sortira officiellement en France enmars sur toutes les plateformes de streaming et sera disponible également surla radio.
VOV5: Votre«intervilles des talents» a beaucoup de succès en France. D’où vient l’idée dece projet?
J’ai commencé enFrance par faire de la télévision et par présenter des émissions. Maintenant,j’ai réussi à allier mes deux compétences puisque j’organise donc unecompétition de type intervilles en France qui s’appelle «Ma ville qui a dutalent». Elle met en compétition différentes villes, et les talents qui seprésentent viennent défendre les couleurs de leurs communes et de leurs villesavec leurs capacités artistiques et scéniques. On a des chanteurs, desdanseurs, des humoristes, des magiciens, des imitateurs, des sosies quiviennent de plusieurs villes de France. Chaque talent vient sur scène pourmontrer ses aptitudes et essayer de porter les couleurs de sa commune. Les dixmeilleurs viennent à Paris pour la finale. Ils sont les ambassadeurs de leursvilles. Cet évènement-là, que j’ai conçu avec ma collaboratrice Muriel Belkoff,je le présente en tant qu’animateur. Après avoir présenté les différentstalents, je fais un concert. Du coup, ça me permet d’être à la fois animateuret chanteur puisque dans la même soirée, il y a la partie présentée par ThéoPhan et puis la partie chantée par Théo Phan. C’est un concept qui fonctionnedepuis 5 ans en France. Peut être qu’un jour j’aurai la chance de pouvoir leproposer au Vietnam. Ce serait un beau projet.
VOV5: Vousretournez régulièrement au Vietnam. Quelles sont vos impressions sur ledéveloppement de votre pays d’origine ?
Je me sensévidemment français parce que c’est ma culture, ma langue, mais je me sensaussi vietnamien de cœur. Une partie de mon âme est ici, c’est pour ça que jesuis revenu déjà trois fois au Vietnam. Chaque fois je reste un mois. Je voisle pays qui a beaucoup évolué. C’est agréable parce qu’en France, en Europe, onest dans un continent qui vit la crise. Il n’y a pas de croissance comme ici,il y a beaucoup de chômages, beaucoup de grèves, de manifestations, de conflitssociaux... Ici au Vietnam, on a l’impression que c’est un pays qui a un vraidynamisme, où tout est toujours possible. On a un projet, on a la capacité dele réaliser, eh bien on a un accueil favorable et positif, alors qu’en France,il y a peut-être plus de réticences, plus de difficultés à réaliser des choses.L’approche est différente. Moi, j’aime bien revenir ici parce que pour moi, c’estune bouffée d’optimisme et de fraîcheur. Ça me change par rapport au pays où jesuis né. On sent ici la vivacité et le dynamisme de l’économie. C’estincroyable de voir des villes comme Hô Chi Minh-ville, Quy Nhon et Nha Trang etce pays se transformer, changer et devenir parfois plus modernes que la France.Je suis sûr que les Français n’imaginent pas la modernité qu’il y a ici auVietnam. C’est étonnant. On se dit vraiment qu’on est sur un territoired’avenir.-VOV/VNA