"Renforcement du rôle de représentation dusyndicat et les négociations collectives" était le thème d'un séminaireles 17 et 18 mai à Hanoi sous l'égide conjointe de la Confédérationgénérale du Travail du Vietnam et de l'Organisation internationale duTravail (OIT).
Son objet était de faire le tour d'horizon de la situation desnégociations collectives au Vietnam, de l'application des conventionscollectives du travail, de déterminer les difficultés rencontrées dansle développement des membres syndicaux, ainsi que des moyensd'accélérer la création de syndicats au sein des entreprises du secteurprivé. Dans cet esprit, les participants ont avancé des mesures en vuede renforcer le rôle de représentation du syndicat, d'améliorer laqualité des négociations, et de signer davantage de conventionscollectives du travail.
Selon Mai Duc Chinh,vice-président de la Confédération générale du Travail du Vietnam, larestructuration économique, la structure de l'emploi, ainsi que ledéveloppement rapide des entreprises domestiques comme à participationétrangère et des zones industrielles, entraînent de grandes difficultésau syndicat du Vietnam, notamment en terme de personnel, de création desyndicats d'entreprise, ainsi que de négociations et de signature deconventions collectives du travail.
Mme SachikoYamamoto, directrice de l'OIT pour l'Asie/l'Asie du Sud-Est à Bangkok,Mme Rie Vejs-Kjeldgaard, directrice du Bureau de l'OIT de Hanoi, et M.Dan Cunniah, officiel du Bureau de l'OIT de Genèves, ainsi qued'autres, ont estimé qu'une intégration rapide au monde apporte auxtravailleurs et au syndicat du Vietnam non seulement des avantages maisaussi des défis .
L'amélioration des compétences et lerenforcement du rôle de l'organisation syndicale permettra de mieuxprotéger les droits des salariés, aidera à définir les politiquesconvenables afin de créer de nouveaux emplois, d'augmenter les revenusdes salariés, ainsi que d'améliorer l'environnement d'investissement. -AVI
Les pêcheurs engagés pour lever le « carton jaune » de la pêche INN
Ces dernières années, dans la ville de Huê, les pêcheurs sont devenus de véritables « gardiens de la mer », en respectant strictement les règles contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Grâce à une coordination étroite avec les gardes-frontières et les autorités locales, chaque navire est suivi et ses données sont vérifiées, contribuant ainsi à la transparence du secteur et aux efforts visant à lever l’avertissement de l’Union européenne (UE).