Rencontre avec un grand fournisseur de poulets d’agrément à Binh Duong

Phan Minh Hông, 30 ans, domicilié dans la province de Binh Duong (Sud), est un grand fournisseur de poulets d’agrément. Il gagne beaucoup de la vente de poussins Ayam Cemani, une race originaire d’Indonésie.
Phan Minh Hông,30 ans, domicilié dans la province de Binh Duong (Sud), est un grandfournisseur de poulets d’agrément. Il gagne beaucoup de la vente depoussins Ayam Cemani, une race originaire d’Indonésie.

Phan Minh Hông et sa femme gèrent une mini ferme d’élevage de pouletsd’agrément dans le chef-lieu de Di An, province de Binh Duong (Sud). Onpeut y trouver toutes sortes de races dont des poulets géants importésd’Angleterre qui peuvent peser jusqu'à 9 à 12 kg, des poulets à longplumage de Pologne, des Sebright - une des plus vieilles races de poulenaine anglaise - ou encore des poules naines au plumage en formed'écailles de poisson venues du Japon et des Pays-Bas. Et, bien sûr, desraces vietnamiennes.

Actuellement, Hông élève 200couples d’une dizaine de races, destinées uniquement à la reproduction.Les poussins sont vendus de un à 3 millions de dôngs la tête.

Des poules aux œufs d’or

Montrant une nichée d’une centaine de poussins d’à peine un mois, Hônginforme qu’il s’agit de la première génération de la race de poulet noirAyam Cemani importée d’Indonésie il y a quatre mois. «Tous ces poussinsont été vendus au prix très +amical+ de 1,5 million de dôngs lepoussin», s’enthousiasme-t-il. Il insiste sur «le prix amical», car sil’on achète un poussin ailleurs, le prix serait de 3,5 à 5 millions dedôngs.

Hông a décidé de se lancer dans l’élevage de cette racecar elle peut rapporter gros. «Leur rareté et leur particularitédécident du prix», dit-il. Le poulet Ayam Cemani a cette particularitéqu'il est entièrement noir : le plumage, les pattes, la crête, le bec,la langue, la viande, les organes, tout est absolument noir, àl’exception du sang.

En 2014, à la nouvelle de laprésence de cette race à une foire à Hanoi, il y est allé immédiatementpour acquérir un couple. Mais il a dû revenir les mains vides car levendeur lui demandait un prix trop élevé : 70 millions le couple. Deretour, Hông a consulté des sites web et appris qu'il s'agit d'une raceoriginaire de l’île de Java.

En février 2015, parl’intermédiaire d’une entreprise d’import-export de volailles, il acommandé 14 mâles et femelles en âge de se reproduire, au prix de 37millions de dôngs le couple. «Malheureusement, un mâle est mort durantle transport. Il m’en restait alors 13. Un mois après, les femelles ontpondu des œufs. Maintenant, je récolte chaque jour de 6 à 7 œufs que jeplace en incubation artificielle», précise-t-il.

Aprèsquatre mois d’élevage, il a vendu au total 200 poussins. «Ces poules etpoulets sont rares et très chers. Mais un passionné d’animaux d’agrémentne compte pas. Grâce à mes ventes, je vais très tôt rentrer dans mamise de départ», sourit-il. -CVN/VNA

Voir plus

« Xam en bus » : des mélodies anciennes résonnent dans les rues du Hanoï moderne

« Xam en bus » : des mélodies anciennes résonnent dans les rues du Hanoï moderne

Le projet « Xam en bus » propose une expérience culturelle originale et immersive pour découvrir Hanoï autrement. Inspirée de la tradition du chant « Xam dans le tram », cette initiative transpose cet art populaire dans des bus modernes. Il s’agit d’un voyage inédit qui relie passé et présent, faisant revivre le patrimoine musical vietnamien de manière innovante.

Des artistes chevronnés interprètent du Tuong avec de la musique moderne. (Source : Entropy)

« Ái Long Địa » – Quand le patrimoine dialogue avec la modernité

Dans l’effervescence nocturne des espaces culturels alternatifs à Hanoï, un projet artistique baptisé « Ái Long Địa » ouvre une passerelle audacieuse entre traditions ancestrales et expressions contemporaines. Porté par le collectif de jeunes créatifs Entropy, ce projet expérimental ne se contente pas d’« habiller le passé » : il ambitionne de faire revivre le patrimoine culturel vietnamien au cœur du quotidien moderne, notamment auprès de la jeunesse.

Le ceviche péruvien, ou simplement ceviche, est le plat national du Pérou et a été reconnu par l'UNESCO comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Photo: ambassade du Pérou au Vietnam

Surprenante et multiple, la gastronomie péruvienne s’invite à Hanoi

Façonnée par les tumultes de l’Histoire sud-américaine et de nombreuses migrations de population, la gastronomie péruvienne est le fruit d’un métissage unique entre les traditions andines ancestrales et les apports des conquistadors puis des immigrants, elle a en réalité bien plus à nous offrir…

Les dirigeants du Musée des Beaux-Arts du Vietnam offrent des cadeaux aux utilisateurs de Facebook et de TikTok. Photo : fournie par le Musée.

Les jeunes Vietnamiens font rayonner les beaux-arts sur les réseaux sociaux

De nombreux jeunes expriment leur amour pour les beaux-arts vietnamiens à travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Les auteurs des vidéos les plus appréciées sur le Musée des beaux-arts du Vietnam, sur les pages Facebook et TikTok, ont récemment reçu des cadeaux de reconnaissance du Musée.

Projection du film « Love in Vietnam » à Da Nang. Photo: VNA

« Love in Vietnam » : première coproduction Vietnam-Inde projetée à Da Nang

Le film « Love in Vietnam » a été officiellement projeté le 1er juillet au Centre des Conférences Internationales Ariyana à Da Nang, dans le cadre de la 3ᵉ édition du Festival du Film d’Asie de Da Nang (DANAFF 2025). Ce long-métrage marque une étape historique en tant que première coproduction cinématographique entre le Vietnam et l’Inde.