Hanoi (VNA) - Bernard Werber, auteur français de nombreux célèbres romans a eu une rencontre le 21 mars, à l’Institut d’échanges culturels avec la France (Idécaf), à Hô Chi Minh-Ville, avec des passionnés de littérature francophone, présentant ses deux ouvrages : "La trilogie des fourmis" et "La boîte de Pandore".
De la science-fiction à la philosophie
L’événement, inscrit dans le cadre du mois de célébration de la Journée internationale de la Francophonie, organisé par l’Institut français du Vietnam (IFV) et la Sarl de livres et de communication Nha Nam, s’est tenu à Hanoi (Nord), Huê, Dà Nang (Centre) et Hô Chi Minh-Ville (Sud). Plusieurs de ses romans ont étés traduits en vietnamien par Nha Nam et présentés au public vietnamien.
Les œuvres de Bernard Werber se caractérisent par une combinaison douce, harmonieuse et intéressante de littérature, de science-fiction et d'idées philosophiques. La structure de ses romans captive les lecteurs amateurs de sciences en entremêlant passages littéraires et connaissances scientifiques encyclopédiques.
La trilogie de romans de science-fiction sur les fourmis est saluée par les lecteurs comme l'un des romans scientifiques les plus célèbres et a fait le nom de Bernard Werber, l'un des écrivains français les plus lus au monde. Cette trilogie comprend trois volumes intitulés : "Les Fourmis", "Le Jour des fourmis" et "La Révolution des fourmis", publiés en 6 ans de 1991 à 1996. Le thème central est la fourmi - un animal rarement remarqué en dehors du monde. Dans la vraie vie et dans la littérature, la trilogie de romans sur les fourmis emmène les lecteurs dans un monde scientifique inimaginable, élargissant la perspective du lecteur à 360 degrés, jusqu'à la civilisation humaine.
Bernard Werber a inclus dans la trilogie des Fourmis une intrigue fascinante et passionnante et une connaissance scientifique massive et cohérente avec de nombreux niveaux de sens. Ce roman de grand volume est aussi une combinaison de philosophie, de spiritualité, d'horreur, de mythologie et de conscience.
D’après l’auteur, pour réussir à décrire vivement l’habitat des fourmis, il a non seulement observé de près les activités, les habitudes de cette communauté, mais également il a dû vivre et communiquer avec elles, pour mieux comprendre leurs caractéristiques, leurs conflits ainsi que leur évolution. Pour Bernard Werber, la réussite d’un roman repose sur des intrigues surprenantes qui se poursuivent jusqu’à sa fin qu’un lecteur n’arrive pas à imaginer son résultat final.
Un métier qui n’a pas de retraite
Après le succès retentissant de la série de romans de science-fiction sur les fourmis, Bernard Werber a continué de composer d'autres romans de science-fiction. En 2018, Bernard Werber a publié un nouveau roman intitulé "La Boîte de Pandore" dans lequel il a introduit un nouveau genre littéraire qu'il appelle "fiction philosophique", mêlant science-fiction, philosophie et spiritualité.
Toujours dans le style typique de la littérature mêlée à la science-fiction, cette fois avec "La Boîte de Pandore", Bernard Werber ajoute des éléments spirituels pour pimenter son intrigue. "La Boîte de Pandore" raconte l'aventure malgré elle de René, un professeur d'histoire qui tombe accidentellement dans une vie antérieure après avoir participé à un spectacle d'hypnose.
Ces expériences ci-dessus le poussent accidentellement vers d'autres vies, le conduisant à un défi passionnant : peut-il changer le cours de l'histoire, le réécrire, et ainsi changer le cours de l'histoire ? changer la mémoire de la communauté ? Des éléments de science-fiction sont également intelligemment introduits en faisant référence aux mécanismes de la mémoire, tant individuelle que collective, ainsi qu'au sens de l'histoire et à son influence sur la vie de la société.
Pour Bernard Werber, l’auteur contemporain le plus lu de France, l’écriture constitue sa passion. C’est un métier qui n’a pas d’âge de retraite. Il ne doit pas aller au bureau, mais il doit passer des vraies expériences en dehors d’une imagination irréelle de sa créativité. "J‘écris chez moi, au café, dans l’avion ou dans le train surtout quand je voyage pendant mes vacances", partage Bernard Werber, à l’âge de 62 ans, disant que c’est un métier extraordinaire qu’il peut pratiquer régulièrement. Son métier lui a permis de rencontrer de nombreux types de personnes, cela l’aide de découvrir davantage d’expériences et d’expertises qui servent de matériels utiles pour ses ouvrages. – CVN/VNA