Hanoi, 25 octobre (VNA)  - Un atelier international a été organisé le 23 octobre, à Hanoi, par la Fondation pour la paix et le développement du Vietnam (VPDF) et la Fondation allemande Rosa Luxemburg Stiftung au Vietnam pour encourager la participation de la société au soutien des groupes vulnérables.
 
Recherche des mesures pour soutenir les groupes vulnerables hinh anh 1Photo de délégués de l’atelier sur le renforcement du soutien de la société pour les groupes vulnérables, 23 octobre, à Hanoi. Photo : CPV


Dans son discours d’ouverture, Dông Huy Cuong, secrétaire général du VPDF et chef adjoint du Département des affaires multilatérales de l'Union des organisations d'amitié du Vietnam, a déclaré que le Vietnam, pays ravagé par la guerre et sujet aux catastrophes naturelles, est maintenant dans le processus d'industrialisation et d'urbanisation. Par conséquent, le nombre de personnes dans les groupes vulnérables est très important.

Selon les statistiques du ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, les groupes vulnérables représentent plus de 20% de la population du pays. Environ 9,2% d'entre eux sont des personnes âgées, 7,2% sont des personnes handicapées et 5% sont des familles à faible revenu.

Ils comprennent également environ 1,5 million d'enfants ayant des antécédents particuliers, 1,8 million de ménages ayant besoin de soutien en raison de catastrophes naturelles, d'incendies et de récoltes maigres, etc.

Ces groupes sont confrontés à un certain nombre de défis et d'obstacles liés à leurs intérêts, leurs responsabilités, aux soins de santé, à l’éducation, à l’information, à l’emploi, au capital et aux systèmes de soutien, a noté Dông Huy Cuong.

Au cours des dernières années, le Vietnam a publié des politiques concrètes pour soutenir les groupes vulnérables, les organisations non gouvernementales du Vietnam et d'autres pays ont également lancé de nombreux programmes et projets pour les aider. Cependant, pour des raisons à la fois objectives et subjectives, il reste des limites à l'accès de ces groupes à l'aide de l'État et des organisations non gouvernementales (ONG).

Le soutien social devrait être partagé par l'État et la société, et il devrait veiller à ce que les personnes exposées aux risques reçoivent une aide opportune de l'État, des organisations et de la communauté, a souligné Pham Dai Dông, chef de la division politiques et assistance sociale au Département de l'assistance sociale du ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales.

Partageant l'expérience de son pays, Iris Assenmacher, conseillère en charge des questions sociales à l'ambassade d'Allemagne au Vietnam, a déclaré que le point de vue du gouvernement allemand sur le bien-être social est de combiner les réglementations et les politiques dans tous les domaines tout en respectant leur autodétermination.

Cet atelier de deux jours aborde des sujets tels que la réforme et le développement de l'assistance sociale au Vietnam, le système de soutien social allemand, l'expérience des ONG locales dans le soutien aux groupes vulnérables, le soutien social de l'ASEAN pour les personnes handicapées et le soutien social aux travailleurs migrants. - NDEL/VNA