Hanoï (VNA) - Actuellement, on dénombre environ 300.000 Vietnamiens vivant en France, soit implantés dans le pays depuis longtemps, soit venus pour y suivre un cursus scolaire ou universitaire.
Il existe une communauté spéciale, celle des enfants métisses qui ont quitté le Vietnam après Diên Biên Phu (1954). Plus de 60 ans ont passé. Les 700 enfants qui sont venus en France en 1956 avec leur père ou leur mère restent toujours en contact les uns avec les autres pour entretenir les relations et préserver l’identité vietnamienne. Ils sont disséminés dans de nombreux endroits à travers la France.
Chaque année, ils organisent une fête qui leur permet de renforcer les liens d’amitié et de solidarité, et leur attachement à la Mère Patrie.
Hélène Herzberg, Nina, André, Simon…, tous portent un nom français mais ce qu’ils ont un commun, c’est le sang franco-vietnamien qui coule dans leur veine.
Hélène Herzberg a partagé : «Ma mère est Vietnamienne, et mon père, Français. Je pense tout le temps à ma mère et à ma Patrie vietnamienne».
«Je suis né à Hanoi. Mon père est Vietnamien. Et ma mère, à moitié française. Le Vietnam a toujours une place spéciale dans mon cœur», a confié André Lai.
Non seulement ceux de première génération, mais les Vietnamiens de 2e ou 3e générations nés et éduqués entièrement en France ont aussi un attachement particulier envers le Vietnam.
Alexandre M’Bodj : «Je ne connais le Vietnam que par ma grand-mère qui est Vietnamienne. Je ne connais pas bien la culture vietnamienne, mais je connais bien mes origines. J’aimerais bien aller au Vietnam pour découvrir la terre de mes ancêtres».
Les Vietnamiens de France, quels que soient leur parcours, leur âge ou leur histoire personnelle, ont toujours le souci de préserver les liens entre eux et avec leur pays d’origine. C’est ce qui fait la force et l’unité de cette communauté. -CPV/VNA