En juillet 2012, le Premier ministre Nguyên Tân Dung a donné son feu vert au ministère du Travail, des Invalides de guerres et des Affaires sociales, et à celui des Affaires étrangères pour étudier le retour des travailleurs vietnamiens en Libye. Les services concernés restent cependant très prudents pour envoyer de la main-d’œuvre vietnamienne dans ce pays.
Le ministère du Travail, des Invalides de guerres et des Affaires sociales a demandé aux compagnies concernées d’assurer la sûreté les travailleurs, de prévoir des plans concrets en cas d’agitation sociale, et de collaborer avec l’ambassade du Vietnam dans ce pays.
Selon Lê Van Thanh, chef adjoint du Département de gestion des travailleurs vietnamiens à l'étranger , «près de 800 Vietnamiens travaillent dans ce pays, surtout dans le secteur tertiaire et la construction. De nombreux travailleurs sud-coréens, philippins, thaïlandais, bangladais... sont aussi présents» .
Assurer leur sécurité
Lê Van Thanh a informé que la Compagnie commerciale et de fourniture de main-d’oeuvre SONA, Vinaconecmec, Vitech et VTC Corp sont autorisées à envoyer des travailleurs en Libye.
D’après ce responsable, le salaire minimum oscille entre 260 et 320 dollars par mois. En cas de versement d’un impôt, le salaire doit augmenter. Dans le contrat de travail, la date de paiement du salaire doit être clairement stipulée. Enfin, le contrat de travail doit être expertisé par l’ambassade du Vietnam en Libye.
D’après lui, les contrats des compagnies d’intermédiaire doivent comprendre un article sur les compensations à cause de calamité naturelle, de guerre, de faillite... Si un employé ne travaille pas la moitié de la durée de son contrat du travail, il recevra 50% des frais d’intermédiaire.
Les employeurs libyens sont chargés de payer une assurance aux travailleurs, d’amener les employés dans des zones sûres, de payer toutes les frais de retour au Vietnam des travailleurs...
Le ministère du Travail, des Invalides de guerres et des Affaires sociales a proposé aux compagnies spécialisées dans l'envoi de la main-d'oeuvre à l'étranger d’avoir des représentants en Libye. Plus concrètement, une entreprise doit envoyer deux cadres pour gérer une délégation de plus de 300 travailleurs. Avant l’envoi des travailleurs, l’entreprise doit communiquer avec le Département de gestion des travailleurs vietnamiens à l'étranger , a précisé Lê Van Thanh.
À la fin du premier trimestre, le nombre des travailleurs vietnamiens en Libye pourrait augmenter. Le Département de gestion des travailleurs vietnamiens à l'étranger a demandé aux entreprises de privilégier les personnes ayant déjà travaillé dans ce pays. – AVI