Hanoï (VNA) – Des officiels birmans ont appelé le 29 août tous les groupes ethniques à collaborer avec le gouvernement afin de rétablir la paix et la stabilité au Rakhine, dans le contexte où 110 personnes ont été tuées lors des combats qui font rage depuis le 25 août dans cet État du Nord-Ouest du Myanmar.
Le conseiller à la sécurité nationale U Thaung Tun a affirmé à la presse que le gouvernement avait suffisamment de droits pour une auto-défense devant les actes terroristes, mais qu’il était nécessaire de faire preuve d'un maximum de retenue pour éviter toute perte pour les innocents. U Thaung Tun a par ailleurs averti de l’expansion des attentats terroristes à d’autres régions du pays, avant de réaffirmer l’engagement de lutter contre le terrorisme.
Le ministre birman de l’Intérieur, Kyaw Swe, a indiqué que les attentats perpétrés par les terroristes avaient pour objet de créer un État islamique à Mangtaw et Buthidaung. Le ministre s’est engagé à développer le rôle des forces de sécurité dans la garantie du respect des principes de conduite et de la loi.
Selon un officier militaire birman, les extrémistes ont détruit plus de 2.300 maisons dans l’État de Rakhine. Le 25 août, une série d’attaques ont été menés sur 30 commissariats de cet État, causant la mort de 12 policiers et d'un officiel de l’Immigration. Actuellement, l’armée birmane a pris l'avantage sur les terroristes. A ce jour, 77 extrémistes ont été tués et deux autres ont été arrêtés. -VNA