«L'allaitement maternel est le meilleur mode d'alimentation pour les nourrissons et les jeunes enfants et l'un des moyens les plus efficaces d'assurer la santé et la survie de l'enfant, rappelle l'agence, indique mardi l'Organisation mondiale de la Santé ( OMS ) dans un nouveau rapport publié au cours de la semaine mondiale de l'allaitement maternel, célébrée dans plus de 170 pays du 1er au 7 août.
Les personnes qui ont été nourries au sein sont en effet moins susceptibles de présenter un surpoids ou une obésité plus tard, courent un moindre risque de souffrir de diabète et ont de meilleurs résultats aux tests d'intelligence. Au niveau mondial, on estime néanmoins que 38% seulement des nourrissons sont exclusivement nourris au sein pendant les six premiers mois.
Et seuls 37 pays, soit 19% des pays notifiant des données, ont adopté des lois reflétant toutes les recommandations du Code international de commercialisation des substituts du lait maternel.
«Pratiquement toutes les mères sont physiquement capables d'allaiter leur enfant et le feront si on leur fournit des informations et un soutien adéquats», a déclaré le Dr Carmen Casanovas, spécialiste de l'allaitement maternel auprès du Département OMS de la Nutrition pour la santé et le développement.
«Mais dans bien des cas, les femmes sont découragées d'allaiter et on leur fait croire qu'elles donnent à leur enfant une meilleure chance dans la vie en achetant des substituts commerciaux du lait maternel», poursuit-elle.
Les mères sont souvent inondées d'informations incorrectes et non objectives, à la fois directement à travers la publicité, les argumentations sanitaires, les notices d'information et les représentants, et indirectement à travers le système de santé publique, note le rapport.
Par exemple la distribution de «matériels éducatifs» sur l'allaitement maternel établi par les fabricants de préparations pour nourrissons ont un effet négatif sur l'allaitement au sein exclusif, surtout sur les mères dont c'est le premier enfant et celles qui sont moins instruites.
Face à la crainte que la commercialisation de substituts du lait maternel auprès des mères ne soit trop agressive, la 27ème Assemblée mondiale de la Santé a, en 1974, invité les États Membres à passer en revue les activités promotionnelles en faveur des aliments pour nourrissons et à prendre les mesures en matière de publicité, notamment en édictant des codes de pratique publicitaire et une législation appropriée.
Cela a conduit à adopter le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel en 1981, ainsi que par la suite plusieurs résolutions sur cette question.
L'OMS apporte un soutien aux pays pour la mise en œuvre et le suivi du Code et celle du plan d'application exhaustif pour la nutrition de la mère, du nourrisson et du jeune enfant, qui vise à faire passer le taux mondial d'allaitement au sein exclusif pendant les six premiers mois à au moins 50% d'ici 2025. - VNA
Les personnes qui ont été nourries au sein sont en effet moins susceptibles de présenter un surpoids ou une obésité plus tard, courent un moindre risque de souffrir de diabète et ont de meilleurs résultats aux tests d'intelligence. Au niveau mondial, on estime néanmoins que 38% seulement des nourrissons sont exclusivement nourris au sein pendant les six premiers mois.
Et seuls 37 pays, soit 19% des pays notifiant des données, ont adopté des lois reflétant toutes les recommandations du Code international de commercialisation des substituts du lait maternel.
«Pratiquement toutes les mères sont physiquement capables d'allaiter leur enfant et le feront si on leur fournit des informations et un soutien adéquats», a déclaré le Dr Carmen Casanovas, spécialiste de l'allaitement maternel auprès du Département OMS de la Nutrition pour la santé et le développement.
«Mais dans bien des cas, les femmes sont découragées d'allaiter et on leur fait croire qu'elles donnent à leur enfant une meilleure chance dans la vie en achetant des substituts commerciaux du lait maternel», poursuit-elle.
Les mères sont souvent inondées d'informations incorrectes et non objectives, à la fois directement à travers la publicité, les argumentations sanitaires, les notices d'information et les représentants, et indirectement à travers le système de santé publique, note le rapport.
Par exemple la distribution de «matériels éducatifs» sur l'allaitement maternel établi par les fabricants de préparations pour nourrissons ont un effet négatif sur l'allaitement au sein exclusif, surtout sur les mères dont c'est le premier enfant et celles qui sont moins instruites.
Face à la crainte que la commercialisation de substituts du lait maternel auprès des mères ne soit trop agressive, la 27ème Assemblée mondiale de la Santé a, en 1974, invité les États Membres à passer en revue les activités promotionnelles en faveur des aliments pour nourrissons et à prendre les mesures en matière de publicité, notamment en édictant des codes de pratique publicitaire et une législation appropriée.
Cela a conduit à adopter le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel en 1981, ainsi que par la suite plusieurs résolutions sur cette question.
L'OMS apporte un soutien aux pays pour la mise en œuvre et le suivi du Code et celle du plan d'application exhaustif pour la nutrition de la mère, du nourrisson et du jeune enfant, qui vise à faire passer le taux mondial d'allaitement au sein exclusif pendant les six premiers mois à au moins 50% d'ici 2025. - VNA