C’est unequestion d’attitude et non d’aptitude, affirme l’OIT précisant que lesattitudes traditionnelles, ainsi que les discriminations directes etindirectes, font obstacle aux progrès des femmes dans ces domaines.
Pour la directrice du Bureau de l’égalité entre hommes et femmes àl’OIT, Jane Hodges, l’écart entre les hommes et les femmes dans cessecteurs est lié aux attitudes et au partage des rôles bien ancré dansdifférentes sociétés qui encouragent les filles à suivre des filièresplus «douces».
«Les filles ont beaucoup moins tendance que lesgarçons à étudier l’ingénierie, l’informatique ou la physique», expliqueJane Hodges. «Les stéréotypes sur les filles les représentent commemoins intéressées ou moins douées pour certains sujets – comme lesmathématiques ou les sciences. Cela réduit incontestablement leur accès àdes emplois plus rémunérateurs ou aux marchés du travail offrantdavantage de débouchés.»
Cependant, selon Jane Hodges, lorsquel’on encourage une participation égale dans les études scientifiques,les filles excellent véritablement.
Selon la directrice, unefois qu’elles travaillent, les femmes doivent affronter la doubleresponsabilité carrière-famille.
Pour remédier à cettesituation d’inégalité, l’OIT recommande la prise de mesures tout au longde la carrière, allant d’un encouragement à étudier dans ces domainesdès le premier âge, y compris avec la sensibilisation des enseignants,aux formations continues une fois les femmes en âge de travailler. - VNA