Selon l’agriculteur Nguyên Van Hiêp, dansle bourg de Giong Trom, district du même nom, province de Bên Tre, en 2016, l’intrusiond’eau salée a duré plusieurs mois.
La riziculture n’étant plus rentable, il a reconverti6.000 m2 de terrains rizicoles en plantations de cocotiers, prairies etélevages de vaches reproductrices. Trois ans plus tard, il a réalisé 80 à 100millions de dôngs de recettes, soit le quintuple, voire le sextuple, parrapport à celles générées par la riziculture.
Son exemple n’est pas isolé. Truong Van Tâm,un agriculteur dans la commune de My Nhon, district de Ba Tri, a aussi décidéd’en faire de même avec ses 6.000 m2 de terrains rizicoles et empoché chaqueannée plus de 120 millions dôngs de recettes.
L’élevage joue actuellement un rôleprépondérant dans l’économie locale, l’association entre la riziculture et la culturefourragère pour l’élevage en une même unité de lieu et de temps a permisd’améliorer la productivité, a-t-il partagé.
Le directeur adjoint du Département provincialde l’agriculture et du développement rural, Huynh Quang Duc, a fait savoir quede nombreux foyers ont combiné l’élevage bovin et caprin, la culture fourragère,la riziculture ou la culture fourragère et la culture des cocotiers.
Cette association offre de nombreuxavantages pour le maintien d’une haute production rizicole tout en permettantl’élevage du gros bétail, bien qu’elle nécessite une diminution en surface deriz cultivé à cause des aménagements spécifiques indispensables.
Pour l’heure, la province de Bên Tre compteun cheptel bovin de 200.000 têtes et un cheptel caprin de plus de 179.000 têtes.
Les autorités locales ont encouragé lapopulation à construire des barrages pour empêcher l’intrusion saline, à changerde méthodes culturales adaptées à l’intrusion saline et à l’affaisement dessols, à stocker les eaux des crues pour ensuite les utiliser en saison sèche. –VNA